Une forêt ou un massif forestier est une étendue boisée, relativement dense, constituée d'un ou plusieurs peuplements d'arbres et d'espèces associées. Un boisement de faible étendue est dit bois, boqueteau ou bosquet selon son importance.
Une large typologie de forêts existe ; des forêts dites primaires, aux forêts dites urbaines, en passant par de nombreux types de sylvicultures et d'agrosylvicultures.
La forêt est aussi un milieu de vie (La vie est le nom donné :) et une source de revenus pour l'homme : au début du XXe siècle, plus de 500 millions de personnes, dont 150 millions d’autochtones vivent encore en forêt ou à ses abords.
Le mot « forêt » a une origine mal connue.
Il proviendrait soit du francique forh-ist, terme juridique datant de l'époque carolingienne (751–987), soit du latin foris qui signifie « en dehors », signifiant pour certains tout (Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou...) milieu extérieur à la civilisation, lieu sauvage et peu accueillant ou plus probablement, il s'agit de désigner un extérieur au sens (SENS (Strategies for Engineered Negligible Senescence) est un projet scientifique qui a pour but...) juridique : la réserve seigneuriale, destinée à la chasse.
Sous Charlemagne (747–814) l'expression silva forestis issue du latin classique forum (« forum » puis « tribunal ») indiquait que la « forêt royale » relevait de l'autorité et de la justice du roi. Au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), ce terme s'appliquait aux chasses seigneuriales ; son sens avait évolué il signifiait alors « forêt hors de l'enclos », issu du latin foris (« hors de »), zone dans laquelle il est défendu de défricher et la chasse est gardée. Le terme foresta, utilisé seul, désigne les forêts à partir de la seconde ( Seconde est le féminin de l'adjectif second, qui vient immédiatement après le premier ou qui...) moitié du XIIe siècle en France.
Les Romains appelaient la forêt silva, mais Virgile et Cicéron la nomment nemus (« bois » en latin, qui proviendrait de nemo signifiant « personne »). Ce mot figure souvent dans les chartes capétiennes pour désigner des petites zones boisées. Salluste utilisait le terme saltuosus pour désigner un espace boisé. À l'époque romaine les saltuarii ou les silvarum custodes administraient les forêts. Aux époques mérovingienne (481–751) et carolingienne (751–987), le mot saltus désigne fréquemment les zones de bois et landes, plutôt semble-t-il quand elles appartenaient au fisc royal. Les mots nemus et saltus n'ont pas survécu en français.
Le terme « bois » apparaît à l'époque capétienne, issu d'une racine pré-latine qui a donné le bosc (« buisson ») germanique. Contrairement au mot forêt, il est sans connotation juridique.
Le mot gaulois broglios dérive de broga (« champ »), devenant broglius désignant au IXe siècle un bois humide, clos ou entouré d'une haie. Il a donné le « breuil » du dictionnaire de l'Académie (Une académie est une assemblée de gens de lettres, de savants et/ou d'artistes reconnus par leurs...) française et des toponymes tels que Breuil ou le Breuil par exemple.