Test vélo électrique Eleglide T2: une bonne surprise pour la ville

Les vélos à assistance électrique s'installent durablement dans le quotidien urbain. Eleglide positionne le T2 comme un VTC pour la ville, simple à prendre en main. L'approche privilégie l'efficacité et l'entretien facile, sans chercher la complexité inutile. On vise ici un usage régulier, régulé à 25 km/h comme le prévoit la norme européenne, et débridable pour un usage sur voie privée.


Sous le nom T2, on trouve donc un moteur-moyeu arrière de 250 W alimenté par une batterie amovible de 468 Wh (36 V, 13 Ah). Cinq niveaux d'assistance permettent d'adapter l'allure, jusqu'à 25 km/h. Ce choix technique cadre avec une pratique urbaine et péri-urbaine.

L'équipement se veut complet dès l'achat: porte-bagages, garde-boue, éclairages et béquille. Notre essai s'intéresse à la conduite en ville, aux pistes cyclables et aux chemins de terre. L'objectif est de tester la performance et le confort.

Le vélo électrique Eleglide T2 est actuellement en promotion sur cette page du site marchand Geekbuying. Proposé initialement à 1099€, il est actuellement en vente flash à -32%, et ce coupon permet de réduire encore le prix: NNNFRET2 (durée limitée). A moins de 750€, le prix est très compétitif pour son niveau de prestation.


Caractéristiques:
- Moteur: moyeu arrière 250 W (36 V), couple max 45 N.m
- Batterie: 36 V – 13 Ah (468 Wh), amovible et intégrée
- Autonomie annoncée: jusqu'à 100 km (mode assistance, conditions optimales)
- Temps de charge: environ 6.5 heures avec chargeur 42 V – 2 A
- Vitesse maximale d'assistance: 25 km/h (débridable)
- Transmission: dérailleur Shimano 7 vitesses
- Niveaux d'assistance: 5 paliers (12, 15, 18, 21, 25 km/h)
- Fourche: suspension avant avec vérouillage, débattement 80 mm
- Freins: hydrauliques à disques
- Pneus: 27.5" x 2.1"
- Affichage: écran LCD 2.6" (vitesse, distance, batterie, modes)
- Équipements inclus: garde-boue avant/arrière, porte-bagages, phare avant StVZO, feu arrière LED, réflecteurs, béquille
- Poids: 27.9 kg (net) / 34.9 kg (emballé)
- Taille recommandée: cyclistes de 160 à 195 cm
- Étanchéité: certification IPX4 (pluie normale)

Le Eleglide T2 est livré dans un colis imposant, ce qui est classique pour ce type de vélo non pliable, avec un poids total proche des 35 kg. À la réception, nous avons constaté que le carton avait souffert du transport: trous, surfaces déchirées... De quoi inquiéter avant ouverture. Heureusement, le vélo lui-même était intact, protégé par de la mousse et des renforts bien placés.


À l'ouverture, on découvre donc un vélo partiellement assemblé, solidement calé par des colliers de serrage et des protections rigides. Les éléments sensibles avaient reçu une attention particulière, ce qui a probablement évité la casse malgré le carton endommagé. A moins d'y être habitué, le déballage demande d'être à deux, compte tenu du poids et de l'encombrement de la machine.


Dans la boîte, le contenu est complet:
- le vélo déjà monté en grande partie,
- la roue avant,
- les pédales gauche/droite,
- le garde-boue avant et son phare,
- une protection pour le dérailleur,
- le chargeur,
- des gants de protection en taille unique pour le montage,
- un sachet d'outils de base et le manuel.

La batterie amovible est livrée directement dans son logement, intégrée à la structure du vélo. Elle possède deux clés permettant de la sortir de ce logement. La selle est également déjà livrée montée.


Le montage final n'a rien de compliqué, mais nécessite un minimum de patience. Il s'agit de fixer la roue avant, installer le garde-boue avant et le phare, visser les pédales, mettre en place le cintre et serrer la selle. La protection pour le dérailleur n'est pas obligatoire mais peu être utile en cas de chute, et elle ne prend que deux minutes à installer.

En prenant son temps, l'opération demande pour une personne environ 45 minutes à une heure. Tout est faisable avec les outils fournis, même si un jeu de clés dynamométriques reste idéal pour vérifier les couples de serrage.


Nous avons cependant constaté que les éléments prémontés en usine avaient été assemblés rapidement. Cela n'a rien de surprenant sur un vélo de cette gamme, mais impose un contrôle supplémentaire. Sur l'exemplaire reçu, le support de la potence avait carrément été montée à l'envers. Il a donc fallu la démonter et la remonter correctement avant de régler correctement l'inclinaison. Rien de dramatique, mais un signe que cette unité faisait partie des toutes premières séries produites, avec quelques ajustements à prévoir.

D'autres points nécessitaient une vérification: un collier de selle un peu lâche, et quelques vis méritaient un resserrage. Ce sont des corrections mineures, fréquentes lors de la mise en route d'un vélo neuf de cette gamme de prix. Ces réglages sont compris dans la durée de montage indiquée précédemment.


La notice d'utilisation propose une section en français, suffisamment claire et accompagnée de nombreux schémas. On y trouve les étapes principales du montage ainsi que des conseils pour les réglages de base. Pour un cycliste habitué, tout paraît évident. Pour un débutant, cela reste compréhensible et suffisant pour mettre le vélo en état de rouler en une heure.

Une fois le vélo assemblé et les serrages vérifiés, il reste à procéder aux réglages de confort: hauteur de selle, inclinaison du guidon... Un petit tour d'essai est indispensable pour peaufiner ces ajustements. Après quelques tours de roues, on sent déjà le vélo prêt à l'usage quotidien.


Au final, ce déballage laisse une impression contrastée. D'un côté, le vélo est livré complet, avec tous les accessoires nécessaires. De l'autre, certains éléments prémontés à la hâte obligent à reprendre la main. Rien de rédhibitoire, mais cela confirme qu'avec un VAE reçu en livraison, il est prudent de vérifier chaque détail avant de prendre la route.

Dès le premier regard, le Eleglide T2 donne une impression épurée. Le cadre est proposé en version step-through, ce qui facilite l'enjambement, un atout appréciable au quotidien, surtout si l'on doit monter et descendre fréquemment. Les lignes sont simples. Les soudures restent visibles, comme souvent dans cette gamme, mais le résultat final inspire confiance. L'ensemble vise la praticité même si le coté esthétique est bien travaillé, le vélo est plaisant à regarder.


Le cadre en aluminium est conçu pour convenir à des cyclistes mesurant entre 160 et 195 cm, ce qui couvre une large plage d'utilisateurs. Comme on l'a vu lors du déballage, le tube diagonal intègre directement la batterie, offrant une finition plus moderne qu'un montage externe. L'intégration améliore aussi la répartition des masses, tout en protégeant la batterie des projections d'eau et de boue. Malgré tout, elle reste amovible grâce à un jeu de clés fournie, ce qui permet de la recharger facilement hors du vélo.


Le T2 arrive prêt à l'emploi pour un usage urbain et périurbain: garde-boue avant et arrière, porte-bagages supportant jusqu'à 15kg, éclairage complet et béquille. Les garde-boue sont suffisamment longs pour protéger efficacement en cas de pluie. Le porte-bagages peut accueillir des sacoches ou un petit panier, pratique pour les courses ou le vélotaf. On reste toutefois sur une structure intermédiaire: c'est idéal pour du quotidien, moins pour des charges lourdes et fréquentes.

Batterie et système électrique

La batterie affiche 36 V pour 13 Ah, soit 468 Wh, ce qui est classique. Elle se verrouille sur le cadre et son retrait demande un petit geste d'habitude, mais le mécanisme inspire confiance. La recharge complète se fait en environ 6.5 heures avec le chargeur 42 V pour 2 A fourni. Un bouton sur la batterie permet de vérifier le niveau de charge via une LED colorée, pratique si on la charge extraite, à la maison ou au bureau.


L'alimentation électrique du vélo dessert également l'éclairage avant et arrière, ainsi que l'écran LCD. On évite ainsi la multiplication des batteries à recharger: une seule pour tous les équipements du vélo.

Freinage et sécurité

Le vélo adopte des freins hydrauliques avec disques de 160 mm, un choix bienvenu pour un vélo de près de 28 kg. Les leviers intègrent un capteur qui coupe automatiquement le moteur dès l'instant où l'on freine, ce qui évite toute lutte contre l'assistance en cas d'arrêt d'urgence.



Le phare à l'avant est fixé en tête de fourche et se commande directement depuis le guidon. À l'arrière, le feu LED est intégré sous le porte-bagages. Les réflecteurs de rayons fournis complètent le dispositif, indispensable pour les trajets nocturnes.


Le T2 est certifié IPX4. Cela signifie qu'il supporte les projections d'eau et les pluies normales, mais il n'est pas fait pour résister à des immersions ou à des jets puissants. En pratique, cela couvre la plupart des besoins urbains. On pourra donc rouler sous la pluie sans inquiétude.

Suspension et confort

La fourche est suspendue avec 80 mm de débattement et un système de verrouillage. Sur des routes lisses, il est préférable de verrouiller la suspension pour limiter la perte de rendement. Sur pavés, chemins de terre ou routes dégradées, elle vise à absorber une partie des vibrations et rendre les trajets plus confortables. On verra ce qu'il en est lors du test au chapitre suivant.


Les roues de 27.5 pouces, montées avec des pneus 2.1", visent à assurer un bon compromis entre confort et rendement. La section favorise la vitesse sur route, tout en conservant une absorption correcte des aspérités. La pression recommandée se situe entre 2.8 et 4.1 bar, ce qui laisse un peu de latitude selon que l'on cherche plus de rendement ou plus de confort.


La selle est large et souple, adaptée à la position droite offerte par le vélo. Elle se règle évidement en hauteur, ce qui permet de trouver une posture agréable, que l'on soit plutôt grand ou de taille moyenne. À l'arrière, pas de suspension, mais la combinaison pneus + selle devrait déjà assurer l'absorption d'une bonne partie des chocs.

Guidon et poste de pilotage

La potence est ajustable, avec un angle variant de 10° à 50°. Ce réglage influe à la fois sur la hauteur et l'inclinaison du guidon.


Il est ainsi possible d'opter pour une position droite, type vélo hollandais, ou légèrement penchée vers l'avant, selon les préférences. Le cintre possède une courbure vers l'intérieur typique des vélos hollandais. Cette ergonomie aide à réduire la fatigue des poignets sur de longues distances.

Sur le poste de pilotage, on retrouve à gauche l'écran LCD de 2.6". Celui-ci indique classiquement la vitesse, le niveau de batterie, le mode d'assistance et la distance parcourue.


Les boutons de commande sont placés en dessous, peu visibles, ce qui demandera une phase d'apprentissage pour connaitre instinctivement leur position. À droite, les commandes de vitesses Shimano à 7 rapports complètent l'ensemble. Pour un vélo de ce type, c'est une transmission logique, facile à régler et dont les pièces sont disponibles partout.


La simplicité de ce poste de commande correspond à l'esprit du vélo: pratique, clair et sans excès.

L'Eleglide T2 coche les cases attendues d'un VTC électrique de cette gamme, voire en fait un peu plus: batterie intégrée et amovible, freins hydrauliques, suspension avant, transmission Shimano 7 vitesses, éclairages complets et porte-bagages.

Le Eleglide T2 est équipé d'un moteur-moyeu arrière de 250 W, conforme à la réglementation européenne. Son couple annoncé est de 45 N.m. Cette valeur le situe dans la moyenne des VAE urbains à moteur roue, ni plus, ni moins. L'assistance, gérée avec un capteur de cadence, est bien dimensionnée pour un usage quotidien, mais ne cherche pas à rivaliser avec les systèmes plus sophistiqués à capteur de couple.


Chaque coup de pédale déclenche le moteur après une fraction de seconde. Sur notre exemplaire, on observe un comportement sans à-coups majeurs, ce qui rend la conduite rassurante. Le revers de cette approche est une assistance moins “naturelle” que sur un moteur à capteur de couple. On peut se retrouver à pédaler sans effort juste pour indiquer au moteur de continuer à entrainer le vélo, ce qui s'apparente dans ce cas à un usage type 'moto'.

On note que le manuel d'utilisation indique comment accéder à un "menu caché", permettant de modifier les réglages d'usine du vélo, dont la vitesse maximale. Pour le dire plus simplement: le débridage. A la vue des caractéristiques globales du vélo, il a été préféré de conserver les réglages d'usine pour la suite du test. Il serait certes possible de gagner quelques kilomètres/heure en débridant le vélo, mais est-ce vraiment utile pour un engin type vélo hollandais destiné à une utilisation urbaine ? Sachez tout de même que le débridage existe, et est facile d'accès.

Niveaux d'assistance

Cinq niveaux d'assistance sont proposés, chacun correspondant à une vitesse cible: 12, 15, 18, 21 et 25 km/h. En ville, le niveau 2 ou 3 est bien adapté à la circulation urbaine, tandis que le niveau 5 permet de maintenir facilement la vitesse maximale sur de longues lignes monotones. On s'y habitue rapidement, et cela simplifie la gestion de l'effort.

La transition entre les paliers est progressive. Passer du mode 2 au mode 3 permet d'ajuster l'allure sans brutalité. En revanche, si l'on souhaite rouler plus vite que 25 km/h avec le bridage d'usine, il faudra le faire uniquement à la force des jambes, l'assistance se coupant automatiquement au-delà. C'est une limitation réglementaire commune à tous les vélos électriques vendus en Europe.

Comportement

En usage urbain, le T2 se montre agréable. Les démarrages aux feux tricolores sont corrects, sans devoir trop forcer pour enclencher la machine. La puissance du moteur suffit à relancer le vélo malgré son poids de 27.9 kg. On ressent un certain confort lié à la régularité de l'assistance: pas de gros à-coups, pas d'emballement brusque. Cela rend le vélo particulièrement adapté aux trajets en ville, même pour ceux qui découvrent le VAE.

Sur les pentes, le moteur de 250 W reste limité. Dans une côte modérée, il soutient correctement le pédalage, surtout si l'on joue intelligemment des 7 vitesses Shimano. Dans une montée plus raide, il faudra tout de même fournir un effort musculaire pour accompagner le moteur. Le couple de 45 N.m reste bon par rapport à certains concurrents, mais ne transforme pas le vélo en grimpeur. Pour un usage en ville avec quelques reliefs, il fait le travail.

Autonomie

Le constructeur annonce jusqu'à 100 km d'autonomie en mode assistance, sous conditions favorables: cycliste de 75 kg, vitesse constante de 15 km/h, température douce et terrain plat. Ces chiffres servent de référence, mais il est important de rappeler qu'ils ne reflètent pas une utilisation réelle. Dans la pratique, on obtiendra des distances plus faibles selon le niveau d'assistance et le profil du parcours.


Dans un usage urbain et un cycliste de 77kg, avec des phases d'arrêt, des relances et des côtes, on peut compter en moyenne entre 50 et 70 km selon le niveau d'assistance choisi. Avec une conduite plus économe (palier 2 ou 3, terrain plat), dépasser les 80 km reste possible. En revanche, en roulant souvent en mode 5 et en se laissant propulsé avec un pédalage sans effort, l'autonomie baisse logiquement et atteindra à peine les 50 km. Ce constat est classique pour une batterie de 468 Wh.


La recharge complète demande concrètement un peu moins de 7 heures. C'est une durée standard pour cette capacité de batterie et ce type de chargeur. Cela signifie qu'une recharge nocturne suffit largement à couvrir une journée entière d'utilisation, ou plusieurs jours de vélotaf. Un bon point: le chargeur, compact et léger, peut être emporté facilement dans un sac, ce qui permet de recharger au bureau ou lors d'une halte. On rappelle que la batterie est aussi facilement extractible et possède son propre voyant de charge.

Sécurité: freinage et éclairage

Les freins à disque hydrauliques apportent un vrai plus en termes de sécurité. Ils offrent une puissance de freinage progressive et constante, même sous la pluie. Ce choix technique se justifie pleinement. Les leviers intègrent une coupure moteur immédiate, ce qui évite d'avoir à lutter contre l'assistance lors d'un arrêt d'urgence. La sensation aux poignées reste douce et rassurante.


Comme on l'a vu lors de la présentation, en plus du freinage, le T2 dispose d'un système d'éclairage complet. Bien que de petite taille, le phare diffuse un faisceau bien orienté, qui éclaire correctement. À l'arrière, un feu rouge assure une très bonne visibilité. On apprécie que ces éléments soient connectés à la batterie principale et activables avec un simple bouton au guidon.

Confort de conduite

La position offerte par le cadre step-through est typique d'un VTC urbain: le dos reste droit, la visibilité est bonne, et les bras ne fatiguent pas trop. La potence réglable permet d'adapter le poste de pilotage, que l'on préfère une posture plus sportive ou plus relaxée. La selle, assez large et moelleuse, complète cette recherche de confort. Même sur de longs trajets, on garde une impression de détente.


La fourche suspendue de 80 mm joue son rôle sur les revêtements dégradés. Sur des pavés ou des pistes cyclables irrégulières, elle absorbe une partie des vibrations et soulage les bras. En revanche, sur route parfaitement lisse, elle peut être verrouillée pour améliorer le rendement. Cela reste une fourche basique, mais suffisante pour l'usage auquel le vélo est destiné.


Les pneus de 27.5 x 2.1 contribuent à une bonne stabilité. Leur largeur assure un confort supérieur à celui de pneus plus fins, sans trop pénaliser le rendement. À 3.5 bar, pression intermédiaire pour notre test, ils offrent un bon équilibre entre confort et efficacité. En virage, le vélo reste très stable. L'ensemble se montre sûr et agréable.

Maniabilité et discrétion

Avec ses 27.9 kg, le T2 n'est pas vraiment un poids plume, mais cela reste raisonnable comparé aux plus de 40 kg que peuvent avoir certains fat bike. On sent tout de même le poids lors des manipulations à l'arrêt, notamment pour franchir un trottoir haut ou monter des marches. En revanche, une fois lancé, ce poids se fait vite oublier grâce à l'assistance. La maniabilité reste correcte, aidée par la géométrie du cadre et le diamètre des roues. Le compromis est cohérent pour une vocation urbaine.

Le moteur-moyeu se révèle légèrement audible en fonctionnement. À allure stabilisée, le bruit du moteur se fait vite oublier. On entend davantage les pneus sur le bitume que l'assistance électrique. Ce sera surtout lors des accélérations qu'on entendra légèrement un son de moteur électrique, mais c'est anecdotique.

Utilisation au quotidien

En pratique, le T2 s'adapte bien aux trajets domicile-travail, aux petites courses et aux balades. La combinaison d'une position droite, d'un moteur simple et de freins efficaces rend la conduite rassurante. Ce vélo ne cherche pas la performance sportive, mais il accompagne efficacement le quotidien.

Les performances du Eleglide T2 correspondent à ce que l'on peut attendre d'un VAE urbain autour de 1000 €. L'assistance est régulière, l'autonomie cohérente, et le confort honnête. Les limites résident dans la capacité de franchir de fortes pentes. Mais pour un usage typique de ville et de balade, l'ensemble fonctionne bien.

Le Eleglide T2 n'a pas vocation à bouleverser le segment des vélos à assistance électrique. Son objectif est plus simple: offrir une solution complète et immédiatement utilisable, sans nécessiter d'investissements supplémentaires en accessoires. De ce point de vue, le pari est réussi, puisqu'il sort du carton avec tous les éléments nécessaires pour un usage quotidien.


On monte facilement en selle grâce au cadre bas, et l'on adopte rapidement une posture détendue. Cette ergonomie, ajoutée aux pneus un peu plus larges que la moyenne, la selle rembourrée et la suspension de fourche, offre un confort décent et conviendra aussi bien aux trajets domicile-travail qu'aux balades même sur chemins de terre légèrement dégradés. L'assistance gérée par capteur de cadence se distingue par sa régularité, ce qui rend la conduite intuitive, notamment pour les débutants.

Le moteur se montre de son coté à la hauteur des trajets du quotidien. Seul bémol, les longues côtes raides exigent un effort supplémentaire du cycliste, mais cela reste dans la norme des VAE homologués en Europe. Le freinage hydraulique constitue un vrai atout dans cette gamme de prix: progressif, puissant et constant, il sécurise les déplacements. En ville, c'est un élément rassurant, particulièrement lors des arrêts d'urgence ou sur route mouillée.

La batterie, intégrée et extractible, offre une autonomie honnête. Les 100 km annoncés par le constructeur restent théoriques, mais dans des conditions réelles on peut compter sur 50 à 70 km. Pour un usage quotidien, cela représente plusieurs jours de trajets avant de devoir recharger.


Le Eleglide T2 s'adresse à ceux qui veulent un vélo électrique accessible et déjà bien équipé. Il fait ce qu'on attend de lui: rendre les trajets quotidiens plus faciles et plus agréables, sans nécessiter de connaissances particulières ni d'investissements supplémentaires, et avec quelques touches haut de gamme comme la batterie intégrée et les freins hydrauliques.

Il est actuellement en promotion sur cette page du site marchand Geekbuying. Proposé initialement à 1099€, il est actuellement en vente flash à -32%, et ce coupon permet de réduire encore le prix: NNNFRET2 (durée limitée). A moins de 750€, le prix est très compétitif pour les prestations fournies.