Jusqu’à la Renaissance, on récoltait l’ambre flottant à la surface des mers, par concrétions d’une dizaine de kilos, voire exceptionnellement de plus de 100 kg. Avec la chasse à la baleine, on découvrit lors du dépeçage des cétacés que l’ambre natif se formait dans l’intestin des cachalots, avec une accumulation pouvant atteindre 400 kg ; de telles concentrations sont cependant pathologiques et révèlent que l’animal a dû décéder d’une occlusion intestinale.
Dès le XVe siècle, l’ambre gris a été commercialisé en Europe et on le payait à son poids en or, bien que les échantillons ne fussent alors que de qualité très aléatoire. Léon l'Africain rapporte qu’au XVIe siècle, le prix de l’ambre gris sur le marché de Fez était de 60 ducats la livre (à comparer avec 20 ducats pour un esclave, 40 pour un eunuque et 50 pour un chameau) : ainsi était-il plus coûteux que l’or et les gemmes.
Le négociant hollandais Jan Huygen van Linschoten écrivit dans son journal de voyage à propos de l’ambre gris :
Adam Lonitzer signalait en son temps la recette d’un substitut de l’ambre dans son « Kreüterbuch » :