Arsinoitherium est un genre éteint de Paenungulata, mammifères apparentés aux éléphants, et aux Hyracoidea. Ces espèces ressemblaient à des rhinocéros herbivores et vivaient à la fin de l'Éocène et au début de l'Oligocène au nord de l'Afrique, il y a 36 à 30 millions d'années, dans les forêts tropicales humides, et en marge des marécages. Une espèce nouvellement découverte, Arsinoitherium giganteum, vivait en Éthiopie il y a environ 27 millions d'années.
Son nom provient d'Arsinoé II, une reine égyptienne dont le palais était près du site de découverte d'un Arsinoitherium (Égypte). C'était le seul site où des squelettes complets de fossiles d'Arsinoitherium ont été récupérés, mais les restes de parents de la même famille (Arsinoithères) ont été trouvés en Europe du sud-est et en Mongolie, sous la forme de fragments de mâchoire. Ces arsinoithères doivent encore être officiellement décrit. Le mieux connu (et premier décrit) est l'espèce A. zitteli. On a découvert une deuxième espèce, A. giganteus, dans la région montagneuse éthiopienne en 2003. Les fossiles datent d'il y a 27 millions d'années. La hauteur à l'épaule est d'environ 2m50.
De son vivant, il aurait ressemblé à un rhinocéros mesurant 1.8 mètres aux épaules et 3 mètres de longueur. La caractéristique la plus considérable d'Arsinoitherium était une énorme paire de cornes semblables à des couteaux projetés au dessus du nez, et une deuxième paire de minuscules cornes, semblables à des boutons sur la tête, placées juste derrière les plus grandes cornes. Son squelette est robuste, et montre qu'il était capable de courir s'il le devait, comme un éléphant moderne ou un rhinocéros. Arsinoitherium a eu l'assortiment complet de 44 dents, qui sont l'état primitif de la dentition des mammifère placentaire. Sa grande taille l'aurait largement protégé de la prédation, cependant les jeunes et les infirmes étaient la proie des Creodonta.