Le Breguet Br.692AB2. Il resta a l'état de projet. Il devait être équipé de moteurs Gnome-Rhône 14N, mais les modifications des nacelles dues à ces nouveaux moteurs étaient trop importantes.
Le Breguet Br.693. Br.691 no 19 équipé de moteurs Gnome-Rhône 14M-6/7 développant 700CV au décollage. Ce fut la version la plus réussie de la série et celle la plus produite avec 224 unités construites.
Le Breguet Br.694 était un triplace de reconnaissance avec le poste de l'observateur à la place de la soute à bombes. Cette version fut commandée dans un premier temps par la Suède (la commande fut annulée) puis la Belgique. Il ne vola que le 20 juin 1940 sous la forme d'un prototype qui fut finalement remis à l'Aéronautique navale.
Le Breguet Br.695. Cette version fut équipée de moteurs Pratt & Whitney SB4G Twin Wasp développant chacun 825 CV au décollage. 50 appareils furent construits.
Le Breguet Br.696B2. Bombardier biplace dérivé du Breguet Br.693. Il avait une soute à bombe agrandie et un armement réduit. Il vola la première fois en novembre 1939. Mais la production de série ne fut pas lancée, celle du Br.693 étant prioritaire.
Le Breguet Br.698Bp2. Bombardier en piqué avec aérofreins. Il ne dépassa pas le stade de la planche à dessin.
Le Breguet Br.810. Version biplace embarquée pour les besoins de la marine avec crosse, aérofrein et ailes repliables. Il ne dépassa pas le stade de la planche à dessin.
Le 1er mai 1940, 20 Br.691 étaient en première ligne répartis entre les différents groupes de la façon suivante :
Ces groupes de bombardement étaient équipés principalement de la version Br.693. L'avion fut surtout cantonné à l'entraînement des équipages, le Br.693 étant mieux adapté au combat avec ses moteurs Gnome-Rhône. Il commença à participer à des missions de guerre lorsque les pertes subies par les Br.693 obligèrent les groupes d'assaut à les utiliser.
Depuis leur arrivée en escadrille en 1939 jusqu'à la fin de la campagne de France :