Centrale nucléaire de Dampierre | ||
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Administration | ||
Pays | France | |
Région | Centre | |
Département | Loiret | |
Commune | Dampierre-en-Burly | |
Coordonnées | ||
Opérateur | Électricité de France | |
Année de construction | 1974 | |
Date de mise en service | 23 mars 1980 | |
Réacteurs | ||
Fournisseurs | Areva NP, Alstom | |
Type | REP | |
Réacteurs actifs | 4 x 900 MW | |
Production d'électricité | ||
Puissance nominale | 3 600 MW | |
Électricité générée annuelle | 24,629 TWh (en 2006) | |
Production totale | 569 TWh (au 22 juillet 2007) | |
Divers | ||
Source froide | Loire | |
Site internet | ASN : site de Dampierre | |
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La centrale nucléaire de Dampierre est une centrale nucléaire française située sur la Loire dans la commune de Dampierre-en-Burly, le département du Loiret et la région Centre, à 50 km en amont d'Orléans et à 110 km en aval de Nevers.
La centrale est équipée de quatre réacteurs nucléaires de 900 MWe, mis en service en 1980 et 1981, et de quatre aéroréfrigérants. L'eau de la Loire constitue sa source froide.
Environ 1 100 personnes travaillent à la centrale de Dampierre.
Le 2 avril 2001, alors que le réacteur no 4 était arrêté, un opérateur s'est trompé dans l'ordre de rechargement des assemblages de combustible nucléaire, dont 30 % étaient en combustible MOX. L'opération de rechargement a été arrêtée et le cœur du réacteur no 4 a été intégralement déchargé. Cet incident a été reclassé par l'ASN au niveau 1 de l'échelle INES.
Dans la nuit du 9 au 10 avril 2007, le réacteur no 3 a été arrêté en urgence et est resté toute la nuit alimenté par un générateur de secours. EDF a déclenché un plan d’urgence à 22h10. Pendant toute la nuit, les équipes de la centrale nucléaire ont agi en urgence, le réacteur no 3 ayant été privé de son alimentation extérieure. Le générateur de secours a bien fonctionné. L’ASN a mis en place une organisation nationale de crise avec l'appui technique de l’IRSN. EDF et l'ASN ont levé l'organisation de crise le lendemain matin à 8h15. Suite à cet incident, la tranche no 3 est restée à l'arrêt pendant plusieurs semaines, afin de corriger le problème.
Selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) datant d'octobre 2002, certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme.