Chapelle Sainte-Paix | ||
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Nom local | Saint-Marc de Toussaint | |
Latitude Longitude | ||
Pays | | |
Région | Basse-Normandie | |
Département | Calvados | |
Ville | Caen | |
Culte | Catholique romain | |
Type | Chapelle désaffectée | |
Début de la construction | XIe siècle | |
Fin des travaux | XVIIe siècle | |
Style(s) dominant(s) | Roman | |
Protection | CLMH, 03/06/1975 | |
Localisation | ||
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La chapelle Sainte-Paix est un lieu de culte construit au XIe siècle sur le territoire de Mondeville incorporé à Caen au XVIIIe siècle. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 juin 1975.
Cette chapelle, qui a porté aussi le nom de église de Toussaints puis le nom de St-Marc, ne doit pas être confondue avec d'autres lieux de culte ayant été appelés église Sainte-Paix. Il s'agit de l'église Notre-Dame-de-la-Fontaine, semble-t'il construite au XIe ou XIIe siècle, et qui était l'église de la paroisse de Sainte-Paix. Reconstruite peu avant la Révolution, elle fut ensuite transformée en magasin de paille pour l'armée, puis détruite. La chapelle, construite rue d'Auge par la congrégation du Bon-Sauveur, est devenue l'église de la paroisse Sainte-Paix en 1802 en replacement de l'ancienne église détruite pendant la Révolution. Elle a été détruite à son tour par des bombardements en 1943 et une nouvelle église a été construite à son emplacement.
Comme pour l'abbaye aux Hommes, l'abbaye aux Dames et le château de Caen, il s'agit une fois de plus d'un chantier ducal, preuve de la formidable ardeur de construction de Guillaume le Conquérant.
Afin de perpétuer le souvenir d'un concile provincial (1047) au cours duquel sont imposées la Trêve de Dieu et la loi du couvre-feu, le Duc Guillaume fait construire l'église Sainte-Paix en 1061 sur la rive droite de l'Orne où elle relève de la commune de Mondeville jusqu'en 1718.
Elle est une première fois dévastée par les protestants en 1562 (elle est en partie reconstruite au XVIIe siècle). Elle est abattue de nouveau lors de la Révolution française. En 1835, les restes de l'édifice sont intégrés dans une usine à gaz qui sera la cible de violents bombardements en 1944. Seul le chœur de l'église subsiste aujourd'hui.