Château de Budos | |||
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Période ou style | Médiéval | ||
Type | Château fort | ||
Début construction | Début du XIVe siècle | ||
Propriétaire initial | Raymond Guilhem de Budos | ||
Propriétaire actuel | Société privée | ||
Protection | Inscrit MH | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Guyenne | ||
Région | Aquitaine | ||
Département | Gironde | ||
Commune française | Budos | ||
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Le château de Budos est situé dans la commune de Budos, dans le département français de la Gironde. Il est inscrit monument historique le 16 mars 1988.
On doit le château de Budos à Raymond Guilhem de Budos, neveu du Pape Clément V. Largement pourvu par son oncle, il refit dès 1306, le vieux château familial reprenant les dispositions architecturales du château voisin de Villandraut. En 1422-23, le roi d'Angleterre prit possession du château et en chargea Pons, seigneur de Castillon. Vers 1433, Henri VI concéda au duc de Gloucester les terres et le château. En 1446-47, Budos fut donné à Jean, comte de Foix, par suite du décès du comte de Gloucester. Après la conquête de la Guyenne, la famille de Budos qui avait suivi la cause de la France, rentra en possession de ses seigneuries de Guyenne. Lasserre se saisit en 1652 de Budos qu’il saccagea, pilla et en brûla les archives. La seigneurie de Budos est restée dans la famille de La Roque, depuis l’achat qu’en fit Raymond de La Roque jusqu’à la Révolution. En 1825, le château fut vendu comme bien national. En 1841, la commission des Monuments historiques de la Gironde en fut avertie. Elle apprit en même temps que les pierres en provenant étaient employées à l’encaissement du Ciron et vendues à un entrepreneur de travaux pour le compte de l’État.
Le château est de plan rectangulaire, un vaste logis en U autour de la cour est protégé par une haute muraille cantonnée de tours aux angles. L’entrée est pratiquée sous une haute tour carrée. Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine courtines et logis. Les murs de la courtine nord-est semblent avoir été surhaussés à plusieurs reprises. Les créneaux du premier chemin de ronde avaient été comblés.
Le niveau du sol à l’intérieur semble plat aujourd’hui grâce aux remblais qui y ont été déposés. Or l’architecture nous montre qu’à l’origine, le sol était en pente et devait présenter différents paliers.