Château de Pontécoulant | ||
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Période ou style | ||
Type | Maison forte | |
Début construction | 2e moitié du XVIe siècle | |
Destination actuelle | Musée | |
Protection | Inscrit MH | |
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Normandie | |
Région | Basse-Normandie | |
Département | Calvados | |
Commune française | Pontécoulant | |
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Le château de Pontécoulant est situé au cœur du bocage normand, à Pontécoulant près de Condé-sur-Noireau. Le domaine de Pontécoulant rassemble les marques distinctives de la noblesse : château, pavillons du garde-chasse et du jardinier, colombier, parc paysager, ferme, bois et terres.
La famille Le Doulcet de Pontécoulant s'y est établie au XIVe siècle et s'y est éteinte en 1896, laissant le château au département du Calvados, qui l'aménagea en musée dès 1908.
Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis mars 1927.
La famille Le Doulcet de Pontécoulant s'établit au château au XIVe siècle. Grâce aux mariages entre nobles, la famille devient puissante, acquérant le privilège de posséder un colombier, 343 hectares de terre éparpillées dans la Manche et le Calvados. Comme beaucoup de familles d'aristocrates, les Doulcet de Pontécoulant vivaient au-dessus de leurs moyens, c'est ainsi qu'au XVIe siècle, Léon-Armand Doulcet de Pontécoulant se voit obligé de vendre les 2/3 de ses terres ainsi qu'une partie du mobilier, ce qui va permettre de restaurer la propriété et de construire la deuxième partie du château.
Le parc et les jardins du château forment un site classé inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables. Ce site se compose d'un jardin avec sa pièce d'eau et sa cascade, d'un jardin potager et du parc où sont construits une glacière et un monument.
Construit au XVIe siècle, à l’emplacement d’une ancienne maison forte, le château est agrandi et réaménagé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour devenir la résidence d’été de la famille de Pontécoulant qui vit alors à Caen et à Paris. Deux pavillons d’entrée, l’un dit « du jardinier » et l’autre « du garde-chasse » furent alors édifiés pour marquer le seuil de la cour d’honneur. Fermant la perspective, la demeure masquait les jardins où le marquis fit aménager terrasses, murs, allées et bosquets. Ses descendants ne modifièrent plus la propriété qu’il avait dessinée.