Culex pipiens - Définition

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Introduction

Maringouin domestique
 Culex pipiens (femelle)
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Ordre Diptera
Famille Culicidae
Genre Culex
Nom binominal
Culex pipiens
Linné, 1758

Le Culex pipiens est le plus commun des moustiques du genre Culex dans l'hémisphère nord.
Il est généralement nommé "moustique" et maringouin commun au Canada.

Il en existe diverses sous-espèces qui ne peuvent être déterminées qu'au microscope, via l'étude des pièces génitales (Culex pipiens pipiens, culex pipiens molestus, etc.).

Sa femelle pique l'homme ou d'autres espèces d'animaux à sang chaud pour faire le repas de sang qui est nécessaire à la production de ses oeufs. Elle est dotée de biocapteurs lui permettant de détecter la température, le CO et certaines odeurs, et ainsi repérer ses proies. Elle semble également, dans certaines circonstances, attirée par la lumière.

Description

Ponte, probablement de Culex
  • Antennes : elles sont fines chez la femelle, et plumeuses chez le mâle.
  • Corps : de 5 à 7 mm de long. Le corps de la femelle peut se déformer lorsqu'elle se gorge de sang.
  • Ailes : elles dépassant légèrement de l'abdomen, lequel est brun et annelé.
    Les ailes sont couvertes et bordées d'écailles (un moyen d'observer facilement ces écailles est de mettre délicatement en contact le dessus ou dessous d'une aile sur un ruban de scotch transparent, de placer ce ruban à la place de la pellicule d'une diapositive et de projeter l'image sur un mur via un projecteur à diapositives).

Usages

Les aquariophiles apprécient les larves faciles à pêcher de ce culex, comme nourriture vivante (saisonnière) pour les poissons ou d'autres organismes.

Habitat

Cette espèce apprécie les eaux plutôt chaudes et stagnantes et/ou les mares ou fossés intraforestiers ombreux riches en feuilles mortes, certaines sous-espèces pouvant avoir des prererendums particuliers.

Reproduction

La femelle a besoin de sang pour produire une quantité optimale d'oeufs (jusqu'à environ 200 oeufs). Si elle n'en trouve pas, elle peut se nourrir de nectar, mais ne produira alors qu'une vingtaine d'oeufs.

La ponte : elle est déposée en surface d'eau stagnante (éventuellement dans une très petite quantité d'eau) par la femelle, les oeufs étant regroupés en une structue en plateau, dite "en nacelle" (sorte de petit radeau dont les bords sont relevés). Si ces oeufs n'ont pas été mangés par un amphibien ou des poissons, les larves en sortent par le dessous et accomplissent leur cycle de développement dans l'eau.

La larve : élément du zooplancton, elle grandit par mues, avec 3 mues qui conservent le même aspect puis une 4ème transformation en nymphe (0,8 à 1,2 cm).
Elle doit périodiquement remonter à la surface pour respirer via un tube respiratoire qui - jusqu'à la 3ème mue - est situé à l'opposé de la tête, au bout de la queue (la larve respire donc tête en bas). Ce tube lui permet de vivre dans des environnements très pauvres en oxygène. Au stade de la quatrième mue (nymphe), l'arrière du corps de la larve se termine par deux tubes respiratoires, cette fois de part et d'autre de la tête.
La larve nage en effectuant un mouvement caractéristique (le corps prenant une forme de "S" avec des mouvements saccadés).

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