Le dicamba est réputé modérément toxique par ingestion et faiblement par inhalation ou via la peau (La LD50 orale chez le rat est de : 2,74 mg·kg-1 de poids corporel, et de plus de 2,000 mg·kg-1 par la peau. Pour l’inhalation la LC50 est de 200 mg·l-1 ou plus chez le rat).
La plupart des données proviennent d’études sur des animaux de laboratoires, non extrapolables avec certitude à l’Humain, et ne prenant pas en compte d’éventuels effets synergiques, de long terme ou de potentialisation.
De plus les effets varient selon les animaux étudiés : une étude n’a pas montré d’effet sur la reproduction de rats en captivité (exposés sur 3 générations) mais chez la lapine le taux d’avortement augmente au-dessus de 10 mg·kg-1 et le poids des fœtus diminue à 0, 0.5, 1, 3, 10 ou 20 mg·kg-1·j-1 (distribuées du 6e au 18e jour de la gestation), avec des effets toxiques notés chez la mère. Des effets sur le foie sont notés chez la souris, mais n’ont pas été détectés chez l’homme
L'application par avion qui se pratique dans certains pays augmente le risque d'exposition des humains, du bétail, et de la faune. L'exposition chronique peut conduire aux mêmes symptômes que ceux décrits ci-dessus.
Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :