Dolmens de Kerbourg | ||
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Présentation | ||
Type | Dolmen | |
Période | Néolithique | |
Faciès culturel | Mégalithisme | |
Caractéristiques | ||
Matériaux | Pierres | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Pays de la Loire | |
Département | Loire-Atlantique | |
Commune | Guérande | |
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Les dolmens de Kerbourg ou aussi "dolmens de l'ile de la Motte", sont des allées couvertes situées sur la commune de Saint-Lyphard, à proximité du Village de La Madeleine (commune de Guérande), dans le département de la Loire-Atlantique, en France ( ).
Les dolmens de Kerbourg sont situés au sud-ouest du hameau de Kerbourg, près de La Madeleine, à peu près à mi-distance entre Saint-Lyphard et Guérande, sur le bord d'un champ et est accessible grâce à un chemin, à côté des moulins.
Lors du défrichement des landes en 1874-1876 au sommet de la colline de Kerbourg, près des moulins à vent, deux dolmens ont été dégagés. Le ou les (?) cairns ont alors été arasés ne laissant que la partie mégalithique en place.
L'aspect de ces sépultures devait être celui du cairn de Gavrinis, ou celui du tumulus de Dissignac à Saint-Nazaire.
Les dolmens de Kerbourg sont classés à l'inventaire des monuments historiques depuis 1951 [1].
Datant du Néolithique ancien ou moyen (vers 4500 / 4000 avant JC), d'une longueur de 7 mètres et d'une largeur de 3, souvent qualifié d'allée couverte, il s'agit en réalité d'un dolmen à couloir (dit en P). Il est constitué d'un corridor débouchant sur une chambre plus haute et plus large.
La structure mégalithique est bien conservée et est toujours recouverte par quatre tables de granite. Son style de construction est à rapprocher du Tumulus de Dissignac. Ce dolmen était auparavant recouvert d'un cairn, actuellement disparu et dont les derniers vestiges ont probablement été arasé lors du défrichement de 1874-1876. Un dessin de 1866-1867 montre le dolmen dans la même configuration qu'aujourd'hui. Les fouilles sommaires de l'époque ont montré que ces sépultures avaient été vidées à la fin du Néolithique, au Campaniforme, et pillées à l'époque romaine. (Fouillé par le Capitaine Lukis, le produit de ces fouilles non publiées serait, sous toute réserve, au British Museum, à Londres)
Ce second dolmen, probablement de même nature que le précédent, est très ruiné. Seuls subsistent des éléments de la chambre sépulcrale, sur le bord du chemin, une vingtaine de mètres après Kerbourg 1. Elle a fait l'objet de fouilles sommaires de M. Benoist, notaire à Guérande, puis par H. Quilgars en avril 1897.
A proximité des dolmens de Kerbourg, de l'autre côté de la route reliant Guérande à Saint-Lyphard, se trouve le menhir de la Pierre Blanche (ou menhir de La Madeleine). C'est un bloc de quartz blanc, haut de plus de 2 m. Un second menhir se trouvait à proximité immédiate, mais il a été détruit au début du XXe siècle.
Menhir de la Pierre Blanche |