École centrale Paris | |
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Nom original | École centrale des arts et manufactures |
Informations | |
Fondation | 1829 |
Fondateur | Alphonse Lavallée |
Type | Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel |
Localisation | |
Ville | Châtenay-Malabry |
Pays | France |
Direction | |
Directeur | Hervé Biausser |
Chiffres clés | |
Enseignants | 180 (1200 vacataires) |
Étudiants | 1800 |
Niveau | Bac+5 à Bac+8 (école doctorale) |
Divers | |
Affiliation | Groupe Centrale TIME - CESAER PRES UniverSud Paris |
Site internet | www.ecp.fr/ |
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L'École centrale Paris (appelée couramment Centrale Paris ou ECP) — dont le nom officiel est École centrale des arts et manufactures — est une grande école d’ingénieurs française. Elle est située à Châtenay-Malabry, en région parisienne. Elle a le statut de « grand établissement ». Elle est à l'origine du Groupe Centrale.
Elle forme notamment des ingénieurs généralistes (ingénieurs des arts et manufactures, aujourd'hui appelés aussi ingénieurs centraliens) destinés principalement aux entreprises. L'école délivre également des diplômes de mastère spécialisé, de master, de master recherche, et de doctorat. Elle possède un centre de recherches de plus de 400 personnes qui a obtenu le label Carnot en collaboration avec Supélec.
L'École centrale fait notamment partie du pôle de recherche et d'enseignement supérieur UniverSud Paris. Elle a été la fondatrice du réseau d'échange d'étudiants TIME en 1988 et est membre de l'association européenne des écoles d'ingénieurs CESAER.
L’École centrale des Arts et Manufactures est fondée en 1829 sur une initiative privée par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire du journal d'inspiration saint simonienne Le Globe et premier directeur, qui s'est entouré de trois scientifiques : Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Elle a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante (« les médecins des usines et des fabriques »), à une époque où les institutions supérieures forment plutôt des cadres de l'État. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État français pour en assurer la pérennité. Elle est ensuite temporairement renommée École impériale des Arts et Manufactures. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’ingénieur des arts et manufactures, premier titre d'ingénieur diplômé créé en France et devenu maintenant le titre d'ingénieur diplômé de l'École centrale des arts et manufactures.
Installée dans un premier temps à Paris, à l’Hôtel de Juigné (actuel hôtel Salé, hôte du Musée Picasso), puis dans des locaux construits à cet effet rue Montgolfier (qui appartiennent maintenant au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dont le bâtiment originel est adjacent), elle est transférée en 1969 à Châtenay-Malabry sur un campus regroupant les bâtiments d’enseignement et de recherche, la résidence des élèves et plusieurs équipements communautaires (restaurant universitaire, stade, gymnase). Le président Pompidou, accompagné pour cette occasion par Robert Galley, alors ministre et centralien lui-même, inaugure ce campus.
L'École Centrale Paris a acquis rapidement une grande renommée. De grands noms de l’industrie en sortent (Gustave Eiffel, Georges Leclanché, André Michelin, Armand Peugeot, Louis Blériot, Francis Bouygues, etc.). Des personnalités du domaine artistique en ont été également diplômées, telles l’écrivain Boris Vian, le sculpteur Gérard Chamayou dit Félix (ingénieur de la Géode à Paris) ou le chanteur Antoine.
Depuis 2003, le directeur de l’école est Hervé Biausser.
Elle a célébré en 2004 son 175e anniversaire.