École supérieure d'études cinématographiques - Définition

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Introduction

École supérieure d'études cinématographiques
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Nom original ESEC
Informations
Fondation 1973
Fondateur Kostia Milhakiev
Type École supérieure technique privée
Régime linguistique Français
Localisation
Ville Paris
Pays France
Divers
Site internet www.esec.edu

Créée en 1973 par Kostia Milhakiev, l'ESEC (École supérieure libre d’études cinématographiques) est une école internationale de formation aux métiers du cinéma et de la télévision. Elle reçoit des étudiants de plus de 70 nationalités.

Formant aux métiers de collaborateurs à la création d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, elle spécialise ses étudiants dans les domaines de :

  • la réalisation
  • la production
  • le montage et les effets spéciaux en numérique

L’ESEC délivre des titres de niveau II (licence-maîtrise) certifiés par l’État et les organisations professionnelles.

Historique

1973-1983 : Les premières années

En 1973, l'ESEC est créée avec les objectifs suivants : former aux métiers des techniques du cinéma, d'assistant à la réalisation et d'assistant à la production.

De 1976 à 1979, l'ESEC organise « Les clubs-rencontres de l'ESEC », manifestations destinées à interroger les professionnels sur l'actualité politique, sociale et culturelle de leurs métiers. Des représentants d'institutions (CNC, ministères, Chambres syndicales, etc.) sont invités à débattre devant un public professionnel. Les premiers clubs-rencontres invitent Daniel Toscan du Plantier, producteur à la société Gaumont, Jean Negroni, comédien et représentant d'un syndicat de comédiens, Gilbert Grégoire, président de la chambre syndicale des producteurs de films, Hubert Astier, président de l'Office de la création cinématographique, Serge Moati, Henri Lassa, producteur, ainsi que le comédien Jean-Louis Trintignant...

A partir de 1980, l’ESEC organise des échanges d'étudiants et de cinéastes entre Moscou, Saint-Pétersbourg (ex-Leningrad) et Paris. Depuis cette époque, l’ESEC est le correspondant de l’Institut d’histoire des arts de la Russie de Saint-Pétersbourg. Elle a des accords de coopération culturelle avec le Fonds culturel de Russie présidé actuellement par le réalisateur Nikita Mikhalkov ; et des accords pédagogiques avec l’université d’État du cinéma et de la télévision de Saint-Pétersbourg.

L’ESEC a organisé des échanges de professeurs, des échanges d’étudiants, des stages de formation à Paris pour des techniciens russes, des projections et des ventes de films français en Russie, des conférences à la télévision russe et dans des Instituts d'art et de cinéma en Russie, et une exposition de peintures russes à Paris en 1991.

L’ESEC a signé un accord d’échanges d’informations et de recherche avec l’Institut d’histoire des arts de la Russie de Saint-Pétersbourg et l’École pratique des hautes études de Paris.

1983-1992 : Création de l'Académie internationale des arts

En 1983, Kostia Milhakiev fonde l'AIA (Académie internationale des Arts) dont l'ESEC devient le département d'enseignement. L'objectif de l'AIA est d'enseigner, promouvoir, accueillir, produire et réaliser des œuvres d'arts visuels. L’AIA accueille dans les locaux de l’ESEC des expositions d’art contemporain : peinture, sculpture, photographie, art vidéo. Elle anime des rencontres avec des artistes contemporains.

En 1984, l'ESEC met en place un cours d'analyse de la télévision (programme confié initialement à Ignacio Ramonet, futur directeur du Monde diplomatique)

En 1987, l'ESEC crée un laboratoire de recherches sur la télévision, confié successivement à différents créateurs ou théoriciens de la vidéo. Son but : interroger la télévision, élaborer des stratégies de rechange, produire et réaliser des maquettes de programmes

A partir de 1990, un programme sur la vidéo de création est proposé aux étudiants avec les objectifs suivants : analyser les courants de création contemporains, recevoir des œuvres et des artistes, mesurer les conséquences artistiques et économiques des nouvelles technologies de création au cinéma et à la télévision.

1992-2003 : Développement du département arts et médias électroniques et de l'atelier production

En 1992, création d’un département des arts et médias électroniques (Cinéma documentaire et Création électronique). Intégrer dans la formation, les échéances technologiques, économiques et de création du futur, en interrogeant en particulier la mise en scène du documentaire de création et l’écriture télévisuelle.

L’atelier a bénéficié, entre autres, des collaborations et/ou parrainages d'artistes et de concepteurs multimédia : John Sanborn, Gary Hill, Lynn Hershman, Shelly Silver, Stefaan Decostere. En collaboration avec le “Studio des artistes électroniques” de Dominik Barbier.

En 1997, le diplôme de l'ESEC obtient son homologation par l’État.

En 1999 est ouvert un programme de formation aux effets spéciaux numériques en 2D.


En 2002, Technique et Création au cinéma, écrit par Michel Chion, est le premier ouvrage édité par ESEC Editions.

2003-de nos jours : Evolution du département arts et médias électroniques en atelier écriture télévisuelle et web-TV

En 2003, l'ESEC créé une année préparatoire pour accueillir des bacheliers.

En 2006, les diplômes de l'ESEC sont certifiés par l'État et élevés au niveau II (niveau licence-maîtrise)

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