Émile Dewoitine - Définition

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Société Anonyme des Avions Dewoitine

Dewoitine s'installe à Toulouse et crée sa propre société aéronautique : la Société Anonyme des Avions Dewoitine (SAD) en octobre 1920. Il met au point un chasseur monoplace, le D.1, répondant à un programme technique émis par la Direction de l'aéronautique. Le dossier qu'il présente est accepté et deux prototypes sont commandés en 1921. Le D.1 effectue son premier vol en novembre 1922, et sera un succès. L'Marine nationale en commande 30 et il sera exporté vers de nombreux pays. Marcel Doret, embauché comme chef pilote par Dewoitine, bat en décembre 1924 trois records mondiaux avec le D.1.

Dewoitine travaille également sur divers projets de bombardiers ou d'avions de transport de passagers, mais va s'orienter dans un domaine très différent: le vol à voile. Il crée le P.1 en mai 1922, planeur dont la voilure est partiellement souple. Il est suivi du P.2, version agrandie du P.1. Les deux modèles de planeurs font preuve de bonnes performances. Ils sont suivis par le P.3 que Dewoitine conçoit avec l'aide de Castello. Le 31 janvier 1923, le P.3 tient l'air pendant 8 heures 36 minutes. Ce temps ne pourra pas être homologué mais les performances des planeurs Dewoitine sont ainsi démontrées.

De 1925 à 1927, Émile Dewoitine s'installe à Thoune en Suisse où il construit le D.27.

Il est le premier à construire un avion monocoque. Il devient également un partisan du chasseur monoplan.

En 1931, le Trait d'Union' est le premier avion en France à parcourir 10.000 km (en circuit fermé) sans ravitaillement.

En 1940, il part aux États-Unis où il envisage avec l'aide du général Arnold et d'Henry Ford, de fabriquer des avions de chasse. Rappelé en France, il y retourne mais y sera interné avant d'être jugé et finalement acquitté. Il part alors en zone occupée où il est affecté à la Société industrielle pour l'aéronautique (SIPA). Craignant de se faire inquiéter à la Libération pour des raisons politiques, il part en Espagne en 1944 d'où il gagne l'Argentine en pensant pouvoir continuer son activité technique. Il y lancera le I.Ae. 27 Pulqui I en 1947, premier avion à réaction argentin. Il s'installera par la suite de nouveau en Suisse. De retour en France en 1953 il ne peut reprendre une activité aéronautique. Il finit ses jours à Toulouse.

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