Un planeur est un aérodyne qui est, par définition, dépourvu de moteur. Il existe toutefois des versions dotées d'un moteur d'appoint escamotable appelées motoplaneur. La pratique du planeur est le vol à voile.
L'une des caractéristiques principale du planeur est sa finesse qui se traduit, en pratique, par la capacité de parcourir une grande distance en perdant un minimum d'altitude.
Les planeurs peuvent être mis en l'air de plusieurs façons. La plus répandue est le remorquage par un avion dit remorqueur. La seconde, moins fréquente est le treuil. La troisième, est le lancement par voiture. Enfin la dernière, par ses propres moyens grâce à un moteur qui peut être fixe ou le plus souvent escamotable. On parle alors de motoplaneur si le groupe propulseur est fixe ou de planeur autonome si le groupe propulseur est escamotable. Les planeurs radio-commandés sont lancés à la main depuis une position surélevée ou bien au Sandow sur terrain plat ou également par remorquage.
Un planeur peut être rangé dans une remorque, qui permet alors également son transport.
La remorque, porte arrière ouverte. | Le fuselage nu avec sa verrière. | ||
Monoplaces ou biplaces, on distingue trois parties essentielles :
Chaque aile est équipée d'aérofreins qui sont des dispositifs dont la fonction est d'augmenter le taux de chute de la machine, principalement lors de l'atterrissage. Les modèles les plus performants disposent aussi de volets de courbure, appelés parfois dispositifs hypersustentateurs, dont la fonction est d'augmenter la portance à basse vitesse lorsqu'ils sont braqués en positif (vers le bas) et de diminuer la traînée s'ils sont braqués en négatif (vers le haut) dans les hautes vitesses.
Les recherches en aérodynamique ont fait progresser la technique et on trouve de nos jours des dispositifs de décollage et recollage de la couche limite. Vous pourrez observer sur les surfaces des profils de minuscules trous servant aujourd'hui au soufflage (ce qui permet le recollage de la couche limite) et qui demain serviront aussi à l'aspiration de cette couche limite. Ces dispositifs ont pour objectif d'améliorer les performances dans tout le domaine de vol (vitesse minimum et vitesse maximale en fonction des angles d'incidence).