À l'issue de la Première Guerre mondiale, la baisse des commandes militaires pousse la société à se diversifier, notamment dans la production de motocyclettes. Elle achète la licence des motocyclettes britanniques ABC Motors et les améliore, puis, à partir de 1923, produit ses propres motos équipées de moteurs allant du 175 cm³ 2-temps (type « E ») au 4-temps de 500 cm³ à soupapes latérales (type « B », puis « C »).
En 1926, la type « D » est présentée. Les D2, D3 puis D4 sont équipées de moteurs monocylindres de 500 cm³ à soupapes en tête. Les D3 et D4 marquent l'apparition du réservoir en selle en 1928. Des machines de cylindrée plus modeste apparaissent comme la E3 (250 cm³ latérale), M1 (306 cm³ latérale), CM1 (350 cm³ culbutée), M2 et CM2.
Les cadres en tôle emboutie n'apparaissent qu'à partir de 1931 et concernent les Junior (250 latérale) Major (350 latérale), Super Major (350 culbutée), D5 (500 latérale), 500 V2 (latérale) puis CV2 (culbutée) ; ces deux dernières sont équipées d'un moteur à deux cylindres à plat (flat-twin) de 500 cm³.
À partir de 1935, apparaissent les modèles « X », d'abord la 750 X (culbutée) puis la 750 XA militaire (culbutée), avant la 800 AX2 (latérale).
En 1940, une moto d'escorte présidentielle voit le jour : La X40 (750 cm³ culbutée). Mélange d'AX2 et de X civile, elle est produite à une centaine d'exemplaires et reste en service jusqu'en 1952, après avoir escorté Albert Lebrun, Philippe Pétain, Charles de Gaulle, et Vincent Auriol.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la 800 AX2 est également fabriquée par les usines Terrot à Dijon. De nombreuses AX2 utilisées par l'armée allemande se retrouvent disséminées dans toute l'Europe.
Après la Seconde Guerre mondiale, la production est poursuivie par la Snecma. Ce sera les séries « R » et « L », équipées de moteurs 2-temps montés sur un cadre classique : R1 (100 cm³), R2, R3 et R4 (125 cm³), L5 (175 cm³), LX5 (200 cm³). La production cessera définitivement en 1959.