Le gros œuvre peut subir ce qui est considéré comme une usure par le temps en fonction de sa nature de matériaux et de l'environnement dans lequel il est mis: par exemple les pierres de tuffeau et de grès soumises à l'atmosphère corrosive urbaine et au cycle du gel-dégel, le pisé soumis aux cycles sécheresse-humidité, le béton de mâchefer subissant la forte humidité, les structures métalliques en atmosphère humide saline de bord de mer.
Le gros œuvre ne fournit pas systématiquement un support qui est peut être considéré comme intemporel. Le gros œuvre au cours des temps historiques peut être sur-employé, la structure faire l'objet d'ajouts successifs en hauteur et sur ses côtés avec les murs mitoyens qui sont utilisés, avec les appentis.
La forme donnée au gros œuvre avec ses matériaux fournit à l'édifice le volume et l'aspect initiaux. Le gros œuvre positionne donc l'édifice dans le temps, a une signature architecturale, et par là, génère son fort intérêt culturel qui s'ajoute à son côté strictement fonctionnel. La décision d'en faire l'objet de rénovation ou de reconstruction totale ou partielle est donc complexe, et dépasse dans la plupart des cas le simple cadre de la propriété et de l'usage individuel.
Lorsque le gros œuvre qui compose la structure souffre de défauts dus à la malfaçon constatée ou à la dégradation dans le temps, une reprise en sous œuvre est faite, elle reprend la structure et parfois ses fondations. Ce peut être une consolidation d'une zone, (emploi de résines pour du béton dégradé, réfection de charpente métal, par exemple). Ce peut être la démolition partielle de la structure et sa reconstitution s'il s'agissait d'un défaut de mise en œuvre. Ce peut être une mise en une forme plus adaptée de la structure s'il s'agissait d'un défaut de structure qui avait été calculée par le bureau d'étude ou l'architecte. Ce peut être un renfort des fondations par un re-dimensionnement de celles-ci ou l'utilisation d'éléments supplémentaires de fondation profonde s'il s'agit d'une déformation due à des tassements différentiels du terrain. Certaines de ces reprises utilisent des éléments à géométrie variable (systèmes type vérins de mise à niveau).
Le poids de l'édifice, l'usage que l'on en fait, les contraintes climatiques constituent les charges que la structure doit transmettre. Le gros œuvre doit être rigide.
Il subit normalement :
Il peut subir des déformations qui sont des désordres de structure à reprendre :