Comme chez l'autre espèce le cloaque sert à la fois pour la reproduction et l'élimination des déchets naturels. Ils ont aussi des molaires de type zalambdodonte : la dent possède une crevasse centrale en forme de lambda (Λ). Et enfin, leur colonne vertébrale est constituée d'un nombre de vertèbres plus important que d'habitude avec 20 à 21 vertèbres.
Tous les tenrecs zébrés ont 38 chromosomes et un métabolisme au repos très bas comparé aux autres espèces d'Euthériens de cette taille.
Les principaux prédateurs des tenrecs zébrés sont un Boa, Boa dumerili, la Mangouste à queue annelée (Galidia elegans), le Fossa (Cryptoprocta ferox) et la Civette malgache (Fossa fossana). Les humains aussi capturent ces animaux à la main ou à l'aide de chiens ou de pièces à fosses pour consommer leur chair. Leurs moyens de défense sont avant tout la prudence, le mimétisme, leurs piquants et leur terrier.
Les tenrecs des hautes terres sont porteurs d'Anticorps de la peste bubonique et pourraient être des vecteurs potentiels de cette maladie
Tous les tenrecs zébrés jouent un rôle positif dans l'élimination des vers dans leur zone d'habitat. Cette espèce pourrait aussi être exploitée dans des mini-élevages familiaux.
Ce tenrec zébré est un animal endémique de Madagascar. Il fréquente les forêts humides, primaires et secondaires du plateau central, à l'est de l'ile, entre 1.200 et 2.350 m d'altitude. Il s'aventure aussi parfois en ville ou dans les villages.
Cette espèce a été considérée comme une sous-espèce de Hemicentetes semispinosus mais d'autres études ont établi qu'il s'agissait bien d'une espèce à part entière.
En 2000 on a trouvé des individus des deux espèces dans la forêt de Mahatsinjo ce qui confirme qu'il s'agit bien de deux espèces distinctes.
Ce n'est pas une espèce menacée, elle s'adapte bien aux modifications apportées par l'homme à son habitat.
Les tenrecs rayés sont occasionnellement chassés par l'homme pour leur chair.
L'espèce est présente dans deux zones protégées, dont le Parc National d'Andringitra.