Louis Leprince-Ringuet, né le 27 mars 1901 à Alès et décédé le 23 décembre 2000 à Paris, est un physicien, ingénieur en télécommunications, historien des sciences et essayiste français.
Louis Leprince-Ringuet (Louis Leprince-Ringuet, né le 27 mars 1901 à Alès et décédé...), fils de Félix Leprince-Ringuet, directeur de l'Ecole des Mines, et petit-fils de René Stourm, de l'Institut (Un institut est une organisation permanente créée dans un certain but. C'est...), a été élève à l'École polytechnique (Promotion X1920N, année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d'un évènement lié...) d'entrée), puis à Supélec de 1920 à 1923, puis à Télécom Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région...) (promotion 1925, année de sortie), avant de devenir ingénieur (« Le métier de base de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de nature...) au Service des câbles sous-marins. En 1929, il travaille avec le physicien (Un physicien est un scientifique qui étudie le champ de la physique, c'est-à-dire la...) Maurice de Broglie au laboratoire de physique (La physique (du grec φυσις, la nature) est étymologiquement la...) des rayons X. C'est grâce à ce dernier, qu'il qualifiera plus tard de « père spirituel », qu'il commence à travailler sur ce qui deviendra sa spécialité, la physique nucléaire (La physique nucléaire est la science qui étudie non seulement le noyau atomique en tant...).
Il enseigne la physique à l'École polytechnique de 1936 à 1969 (succédant à Charles Fabry) et au Collège de France (Le Collège de France, situé au no 11 place Marcelin-Berthelot dans le quartier latin...) de 1959 à 1972. À partir de 1949, il est membre de l'Académie des sciences (Une académie des sciences est une société savante dont le rôle est de promouvoir la recherche...). Il obtient de nombreux titres de reconnaissance par ses pairs tels que plusieurs prix de l'Académie (Une académie est une assemblée de gens de lettres, de savants et/ou d'artistes reconnus par leurs...) des sciences et de la Société française de physique (Prix Félix Robin 1942). Il se définit lui-même comme physicien expérimentateur et accorde une grande importance à l'expérimentation (L'expérimentation est une méthode scientifique qui consiste à tester par des expériences...). En 1958, il obtient la nomination d'un 3e professeur de physique à Polytechnique (Bernard Gregory).
Auteur de plusieurs livres et lauréat du prix littéraire Ève Delacroix en 1958, il est élu membre de l'Académie française en 1966.
Son engagement en faveur de l'Europe (L’Europe est une région terrestre qui peut être considérée comme un...) l'amène à être président de l'Organisation (Une organisation est) française du Mouvement européen de 1974 à 1990.
Il a été président des Jeunesses musicales de France de 1970 à 1983.
On peut aussi citer ses passions pour deux autres domaines où son talent était reconnu : la peinture (il a été président-fondateur de Arplastix) et le tennis.
Catholique pratiquant, il a beaucoup réfléchi aux relations entre la science (La science (latin scientia, « connaissance ») est, d'après le dictionnaire...) et la religion. Dès 1949, il est président de l'Union catholique des scientifiques français. En 1961, il entre à l'Académie pontificale des sciences.
Il a reçu de grandes distinctions civiles telles que Grand officier de la Légion d'honneur, Grand-Croix de l'ordre national du Mérite, Commandeur des Palmes académiques.
Il est décédé le 23 décembre 2000 à Paris à l'âge de 99 ans.
Son nom a été donné à un collège (Un collège peut désigner un groupe de personnes partageant une même...) à La Fare les Oliviers (13580) et également à Genas (69740).