Les hypernombres sont des nombres associés à des dimensions, découverts par le Dr. Charles A. Musès (1919 – 2000). Les hypernombres forment un système complet, cohérent, relié et naturel. Il existe dix niveaux d'hypernombres, chacun possède sa propre arithmétique et géométrie.
Les deux premiers niveaux de l'arithmétique des hypernombres correspondent à l'arithmétique des réels et nombres imaginaires.
Avec les nombres
Les nombres epsilon sont placés dans le troisième niveau du programme des hypernombres.
Si l'on considére que pour les nombres complexes, l'orbite de puissance iα ainsi que l'orbite exponentielle
L'orbite de puissance s'écrit :
Note : l'orbite de puissance contient un produit de
Les quaternions et les octonions circulaires du programme des hypernombres sont identiques aux quaternions et aux octonions de la construction de Cayley-Dickson.
Les quaternions hyperboliques issus du programme des hypernombres sont isomorphes aux coquaternions (quaternions fendus). Ils sont différents des quaternions hyperboliques de A. MacFarlane (première mention en 1891), ils ne sont pas associatifs mais ils offrent comme eux un module multiplicatif.
Dans les hypernombres, les quaternions hyperboliques sont constitués d'une base réelle, une base imaginaire et deux bases contre-imaginaires (e.g. {
Les quaternions coniques sont construits sur la base {
Par contraste, les quaternions et les coquaternions (circulaires) (quaternions fendus) ne sont pas commutatifs (les coquaternions contiennent aussi des éléments nilpotents).
Les quaternions coniques sont nécessaires pour décrire l'orbite de puissance de
Les octonions hyperboliques sont isomorphes à l'algèbre des octonions fendus. Ils sont constitués d'une base réelle, trois bases imaginaires (
Cette algèbre a été utilisée en physique dans la théorie des cordes. Elle peut être aussi utilisée pour décrire l'équation de Dirac en physique sur un système de nombres naturel (à la place de l'algèbre des matrices sur les nombres complexes; voir les références ci-dessous).
Les octonions coniques de bases
La sous-algèbre
Un cas particulier de l'arithmétique des hypernombres sont les sédénions coniques, qui forment une algèbre modulaire (i.e. avec un module multiplicatif), alternative, flexible, non-commutative; par la construction de Cayley-Dickson, on obtient les octonions (circulaires) (construits sur un axe réel et 7 axes imaginaires), ceci forme une algèbre normée et modulaire la plus large.
Dans le plan (réel, w), l'orbite de puissance
Les puissances de w sont cycliques, avec
Ils offrent un module multiplicatif :
Si a et b sont des coefficients réels, l'arithmétique est un corps. Néanmoins, la base de nombre duale de (w) est (-w), qui est différente du conjugué de (w), qui est 1-(w). Ceci contraste par exemple avec la base imaginaire
L'orbite de puissance de w est :
L'orbite exponentielle de w est (a, b réel) :
Pour le cas particulier de
et
Les nombres de rose sont placés dans le 5e niveau dans le programme des hypernombres et forment un quasi système dual. Chacun étant nilpotent, l'arithmétique offre encore un module multiplicatif, un argument et une forme polaire. Géométriquement, les puissances
Les puissances entières sont :
Ils offrent un module multiplicatif :
Dans le plan {p, q},
Tandis que le produit
et multiplié plus tard à
En général, il existe une quantité infinie de représentation possibles de
Les orbites exponentielle respectives sont :
A partir de C. Musès, Computing in the bio-sciences with hypernumbers: A survey (voir la référence complète ci-dessous) :
"...Notez que -p est engendré via w, ainsi :
L'arithmétique des nombres cassinioïdes, le 6e niveau du programe des hypernombres, est gouvernée par les cassinoïdes ou les ovales de Cassini. Leur relation avec la géométrie illustre la multiplication et leur modules multiplicatifs. Les coefficients de la base de nombre m sont des nombres absolus, qui sont similaires aux nombres réels positifs ; néanmoins, l'arithmétique m est sensible à la grandeur de ses coefficients.
Dans le plan {réel, m}, ils offrent les relations suivantes :
Pour un nombre
Un module multiplicatif t et une poignée k sont alors défini à travers :
En citant K. Carmody, "Cassinoid Numbers: The Musèan Hypernumber m" (27 avril 2006, sur http://www.kevincarmody.com/math/hypernumbers.html ):
« Les coefficients tels que
De manière correcte, +1, -1, +m et -m sont des unités, et les coefficients de leurs multiples le long de leurs axes respectifs sont des nombres absolus, qui sont distincts des nombres réels et qui ne sont jamais négatifs. »