Il entretient des relations amicales et épistolaires avec un éventail assez varié de personnes, comme :
l’abbé Grégoire
le préfet Adrien de Lezay-Marnésia
l’écrivain Barbara Juliane von Krüdener.
Œuvre
Jeu de cartes conçu par J.-F. Oberlin pour l’enseignement de la botanique.
L’action du pasteur Jean-Frédéric Oberlin modifia durablement la situation et la destinée de ces lieux et populations. Son travail s’articula autour des axes suivants :
le développement d’une industrie de tissage, en favorisant le travail à domicile. avec le soutien de son ami bâlois Jean-Luc Legrand, puis du fils de celui-ci, Daniel Legrand ;
le développement de l’agriculture par l’introduction de nouvelles semences et de nouvelles techniques de cultures (amendement des sols, irrigation, plantation et greffes d’arbres fruitiers) ;
la construction d’un réseau routier pour désenclaver le Ban de la Roche ;
l’amélioration des conditions d’hygiène et d’habitat ;
le financement de la formation de sujets capables à des professions utiles au bien public, comme par exemple celle de sage-femme ;
la mise en œuvre d’instituts de préscolarisation avec un encadrement féminin qualifié « conductrices de la tendre enfance », ce fait est sans précédent pour l’époque. La première de ces écoles fut dirigée à Waldersbach par sa servante, Louise Scheppler.
Arrivé au Ban-de-la-Roche, il avait trouvé dans les cinq villages de sa paroisse de 80 à 100 familles laissées à l’abandon ; au début du XIXe siècle, vers la fin de son ministère, on dénombre 3 000 personnes.
C’est au cours des années de famine (1816 et 1817) qu’il donna la mesure de son génie.
Du 20 janvier au 8 février 1778, Oberlin hébergea Jakob Michael Reinhold Lenz écrivain atteint de schizophrénie ; cet épisode est raconté dans l’ouvrage de Georg Büchner Lenz.
En son honneur, une ville et une université de l’Ohio et une université japonaise portent son nom. À Waldersbach un intéressant musée interactif est consacré à son œuvre.