Jean Péru - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Autres

Outre Michel, le fondateur de la dynastie dont aucune oeuvre ne subsiste, d'autres membres de la famille Péru furent artistes, tous dans le double domaine de la sculpture et de l'architecture.

Peuvent être cités:

  • Pierre Péru (1649-1723), frère ainé de Jean, dont la carrière fut moins fertile mais à qui l'on doit le tombeau de Mgr de Marinis à Notre-Dames des Doms (1671) et les sculptures de la tribune baroque de cette église ; comme architecte, il travailla au Mont de Piété d'Avignon (1671), à l'Aumône Générale (1691), et reconstruisit les infirmeries du couvent de Sainte-Praxède en 1696.
  • Jean-Baptiste 1er Péru (1676-1744), fils de Jean, reprit les chantiers de son père aux Jésuites, agrandit en 1731 l'église de Châteaurenard, acheva à partir de 1732 l'église de Bédoin commencée sur les plans de Pierre II Mignard, construisit à partir de 1738 les escaliers et la plate-forme de Notre-Dame des Doms (achevés par Jean-Baptiste Franque après sa mort) et éleva en 1740 la curieuse anti-chapelle (restée inachevée) des Pénitents violets d'Avignon. Son principal chantier fut l'église de l'Oratoire d'Avignon, où il succéda en 1732 à Jean-Ange Brun et mena les travaux jusqu'à sa mort en 1744; on venait alors de poser la clef de voûte centrale.
  • Jean Baptiste II Péru (1707-1790), fils du précédent et petit-fils de Jean Péru, acheva l'Oratoire après la mort de son père, construisit l'église de Morières en 1767 et celle de Sorgues l'année suivante. En 1776, il vérifia les travaux de l'église de Caumont pour laquelle il avait donné des projets mais qui fut finalement élevée sur les plans de Jean-Pierre Franque. On lui doit une extension majeure de l'ancienne cathédrale Saint-Véran de Cavaillon (chapelle des Ames du Purgatoire, 1763). Il était également l'auteur de la porte de l'Oulle à Avignon, construite en 1786 et détruite au XIX° siècle. Comme sculpteur, Jean-Baptiste II réalisa le buste d'Esprit Calvet (aujourd'hui au Musée) et connut un succès certain dans la conception d'autels de marbres polychromes, dont celui des Célestins (1750 - de nos jours à l'église Saint-Didier), de l'église Saint-Agricol (1777, toujours en place), de la chapelle des religieuses de Sainte-Catherine (aujourd'hui à Saint-Agricol), et, de façon plus surprenante, ceux de l'église des Dominicains de Bordeaux et des cathédrales de Dax et Carcassone. Jean-Baptiste II est aussi l'auteur de la petite pyramide - c'est plutôt un obélisque tronqué, mais au XVIII° siècle le nom de pyramide était indistinctement usité - qui fut élevée en 1777 sur la fontaine de Fontcouverte, sur la route de Montfavet.
Page générée en 0.117 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise