Selon Jamie Bamber, Lee Adama est un « personnage complet » à la manière de l'idéal de la Renaissance, un « homme d'action, qui est aussi un homme du verbe et un homme de pensée ».
Dans la série de 1978, le nom du personnage était capitaine Apollo, nom qui évoquait un héros positif tout en rappelant les différentes missions Apollo (notamment Apollo 11). Dans cette nouvelle série où la mythologie antique a une plus grande importance, Apollo (Apollon) n'est plus le nom, mais le surnom du personnage. Ce surnom est utilisé lors des missions de vol, mais également par la présidente Roslin dont l'opinion est qu'il colle bien au personnage. Cette modification correspond à l'ambition de cette nouvelle mouture de la série, sur laquelle insiste Ron Moore, qui est de présenter des personnages réalistes, complexes, et non des stéréotypes.
Les fans de la série semblent en général ne garder de la référence à Apollon qu'une allusion à sa beauté légendaire. Ils font l'éloge de la plastique impeccable de Jamie Bamber qu'ils peuvent étudier tout à loisir dans les nombreuses scènes de douches ou de vestiaire dont les extraits circulent sur la toile. Si cette dimension était bien prévue au départ en montrant que le surnom de Lee reflète l'opinion de ses pairs les auteurs témoignent d'une conception plus ambitieuse du personnage. Le casting de Bamber, selon lui, ne s'est pas fait sur des critères athlétiques mais sur la capacité de l'acteur à incarner un personnage plus cérébral. Le révolutionnaire de la série, Tom Zarek, s'interroge sur la parenté entre Lee et le dieu Apollon, soulignant la complexité du personnage ; mais le surnom connote aussi son côté solaire, clin d'œil au côté lumineux de la force animant les héros positifs de La Guerre des étoiles comme Luke Skywalker ; cette caractéristique le distingue de son père dont la part d'ombre est systématiquement soulignée par la mise en scène. Le couple Apollon-soleil permet en anglais un jeu de mot intraduisible sur les homophones sun et son, dont la troisième saison tire partie avec l'épisode dix-huit, The Son Also Rises (en français L’Affrontement), qui détourne le titre du roman d'Ernest Hemingway, The Sun Also Rises. Un amateur de la série remarque que dans cet épisode, Lee cherche littéralement à sortir de l'ombre de son père. Cette relation père-fils est de toute façon fortement connotée par le choix des noms, Adama, Adam, évoquant une figure de père universel, Apollon étant l'éternellement juvénile fils de Zeus.
Mais l'intertextualité des deux noms insiste également sur le fossé qui sépare deux univers mentaux, le monde vétérotestamentaire et patriarcal d'où est tiré le patronyme du père (et du "méchant", en l'occurrence Helena Cain) s'opposant au monde grec auquel est emprunté le surnom du fils (ou ceux d'Agathon, Athena et Hera, voire la dionysiaque Thrace). Alors que la présidente Roslin pratique la Realpolitik, pour l'amiral Adama, qui applique la loi du talion envers les cylons, la fin justifie souvent les moyens (voir la destruction de l'Olympic carrier dans l'épisode 33 minutes), avec cependant des limites qu'il ne franchit pas, comme le refus d'une chasse aux sorcières. Lee, en revanche, est présenté dans plusieurs épisodes comme quelqu'un qui se détermine en fonction de choix éthiques. Il avoue avoir lu des ouvrages interdits pour se faire une opinion personnelle avant de démontrer qu'il est capable de comprendre des points de vue opposés et d'essayer de trouver des compromis qui respectent les valeurs des deux partis. Comme l'amiral et la présidente, Lee représente la composante humaniste de la société américaine ; mais n'étant pas au pouvoir, il est placé dans une position subalterne où il peut incarner des vertus civiques chères à la tradition américaine, notamment la désobéissance civile.