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Autre nom | Angiokératose de Fabry | |||
Référence MIM | 301500 | |||
Transmission | Récessive à l'X | |||
Chromosome | Xq22 | |||
Gène | GLA | |||
Empreinte parentale | Non | |||
Mutation | Ponctuelle | |||
Mutation de novo | Rare | |||
Nombre d'allèles pathologiques | Plus de 300 connus | |||
Anticipation | Non | |||
Porteur sain | ? | |||
Incidence | 1 sur 50000 naissances de garçons | |||
Prévalence | ? | |||
Pénétrance | ? | |||
Nombre de cas | ? | |||
Maladie génétiquement liée | Aucune | |||
Diagnostic prénatal | Possible | |||
Article principal | - | |||
Liste des maladies génétiques à gène identifié |
Maladie de Fabry Classification et ressources externes | |
CIM-10 | E75.2(ILDS E75.25) |
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CIM-9 | 272.7 |
OMIM | 301500 |
DiseasesDB | 4638 |
eMedicine | neuro/579 derm/707 ped/2888 |
MeSH | D000795 |
La maladie de Fabry, ou syndrome de Ruiter-Pompen-Wyers est une maladie lysosomale génétique, liée au chromosome X, résultant d'un déficit enzymatique de l'alpha-galactosidase lysosomale avec accumulation de globotriaosylcéramide et de digalactosylceramide dans les cellules.
Cette maladie est désignée suivant divers nom suivant le pays : Syndrome d'Anderson ou d'Anderson-Fabry, maladie de Fabry-Anderson ou Morbus Anderson-Fabry, syndrome de Ruiter-Pompen ou de Ruiter-Pompen-Wyers, maladie ou syndrome de Sweeley-Klionsky.
C'est une maladie rare bien que probablement sous évaluée (moins de 1 naissance pour 50 000 garçons). Les femmes porteuses du gène muté peuvent en présenter des signes, même s'ils sont plus tardifs et souvent moins graves. Il existe très probablement des formes moins graves qui fait sa réélle prévalence est sous-estimée. La recherche systématique de la mutation chez le nouveau-né donne une fréquence de un cas 3100 garçons mais, seul, le dixième des cas détectés présente un tableau typique.
La galactosidase est une enzyme dont sa forme lysosomale A est déficitaire dans la maladie de Fabry. Sa synthèse est commandé par un gène nommé GLA situé sur le bras long du chromosome X. Son déficit conduit à l'accumulation intra-cellulaire de sphingolipides, particulièrement le globotriaosylceramide et la galactosylceramide, ce qui conduit à la plupart des symptômes.
Il existe près de 300 mutations connues de ce gène, tous responsable de la maladie. Il semble cependant qu'un déficit important en enzymes soit nécessaire pour que le patient présente les signes de cette dernière. Il n'existe pas toujours une corrélation étroite entre le type de mutation et la présentation de la maladie, ce qui fait évoquer des causes autres qui n'ont pas encore été identifiés.
Chez les hommes la façon la plus fiable de faire le diagnostic est la mesure de l'activité enzymatique de l'alpha-galactosidase dans les leucocytes.
La détection des femmes porteuses de la mutation par mesure de l'activité enzymatique de l'alpha-galactosidase n'est pas fiable. Seule la recherche de la mutation du gène GLA permet de détecter les porteuses. La détection de la mutation est possible dans près de 100 % des hommes malades.
La concentration en globotriaosylceramide peut être mesurée : elle est élevée en présence de la maladie.
La recherche de la mutation responsable peut être utile pour détecter les porteuses chez les femmes.