Miguel de Unamuno | |
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Activité(s) | Romancier, poète, dramaturge, critique littéraire et philosophe |
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Naissance | 29 septembre 1864 Bilbao, Espagne |
Décès | 31 décembre 1936 Salamanque, Espagne |
Langue d'écriture | espagnol |
Œuvres principales | |
Niebla (1914) |
Miguel de Unamuno (29 septembre 1864 à Bilbao - 31 décembre 1936 à Salamanque) est un poète, romancier, dramaturge, critique littéraire et philosophe espagnol.
Miguel de Unamuno figure parmi les plus grands écrivains de l'Espagne de son époque, dont il est particulièrement représentatif : il est décrit comme un homme de passions animé par de multiples contradictions, ce qui en fait un personnage assez typique de l'Espagne de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle.
Unamuno parlait le basque et l'espagnol.
En 1888, à l'âge de 24 ans, Miguel de Unamuno postule au poste de professeur de basque qui est octroyé à Bilbao par la députation forale de Biscaye. Mais, se trouvant en concurrence avec Sabino Arana (23 ans), fondateur du parti nationaliste basque démocratique, et Resurreccion Maria Azkue (24 ans), qui deviendra président de l'académie de la langue basque en 1919, Unamuno n'obtient pas le poste. Il part ensuite pour Salamanque et, entre 1891 et 1901, il devient professeur de grec à l'université de Salamanque.
En 1897, il traverse une crise religieuse provoquée par une maladie cardiaque dont son Journal intime porte le témoignage. La perte de Cuba lui apparaît comme le symbole du déclin de l'Espagne et devient le point de départ de la Génération de 98, mouvement d'écrivains qui se donnaient pour mission la regénérescence culturelle de leur peuple et qui réunit à côté d'Unamuno, Valle Inclan, Antonio Machado ou encore Juan Ramón Jiménez.
Il occupe les fonctions de recteur de l'université de Salamanque à partir de 1900, mais se voit destitué de sa charge en 1914 en raison de son hostilité envers la monarchie. Ses articles virulents lui valent d'être contraint de s'exiler aux îles Canaries en 1924. La chute de Primo de Rivera provoque son retour six ans plus tard, en 1930. Il retrouve alors son poste de recteur lors de la proclamation de la République. Élu député, il livre un dernier combat contre tout pouvoir dictatorial lors d'une grande cérémonie franquiste où il prononce un discours resté célèbre. Il meurt assigné à résidence alors qu'il avait initialement accueilli favorablement le coup d'État de Franco.