Mont hydrothermal - Définition

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Différentes structures hydrothermales

  • Un fumeur noir émet de l'eau sulfureuse (sulfure métallique) à très haute température (350 °C). Le fluide ne subit pas de dilution par l’eau de mer avant l’émission.
  • Un fumeur blanc se forme lorsque le fluide hydrothermal est dilué par l’eau de mer avant son émission. Il émet de l'eau contenant du baryum et du sulfate de calcium à des températures de 150 à 270 °C.
  • Un fumeur transparent présente 20 % de salinité mais ne contient pas de particules.
  • L’émission des fluides peut aussi ne pas construire d’édifice.

Les fumeurs, et en particulier les fumeurs noirs, représentent de véritables oasis de vies au fond des océans. Des organismes se sont adaptés, exploitant la chaleur et le soufre émis par ces sources hydrothermales.

Photographies

Exploitation économique

Certaines entreprises ou certains pays s'intéressent à la possibilité de commercialement exploiter les sources chaudes comme source de calories ou pour l'exploitation minière offshore. C'est le cas par exemple de la Nouvelle-Zélande, dont la zone économique exclusive (ZEE) est située sur une zone de subduction riche en sources hydrothermales.

Les premières licences (ou concessions) de forage ont été déposées en 2008 (pour une zone dite « Rumble II West Seamount » qui n'a été découverte qu'en aout 2007) par le groupe « Neptune minerals »), l'une des premières entreprises constituées pour exploiter les richesses minérales des grands fonds et en particulier les (SMS ou seafloor massive sulphide), qui voudrait commencer à remonter des concrétions issues des cheminées hydrothermiques à partir de 2010. Selon elle, cette entreprise avait déjà acquis en 2008 des permis de prospection pour une surface de fonds marins de plus de 278 000 km2 dans les eaux territoriales de Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, les États fédérés de Micronésie et de Vanuatu, avec en outre des demandes de permis pour prospecter 436 000 autres km2 des eaux territoriales de la Nouvelle-Zélande, du Japon, des Mariannes du Nord (Commonwealth des États-Unis), des îles Palaos et d'Italie.

Conséquences environnementales  ?

Le Dr Simon McDonald directeur du groupe Neptune a déclaré en 2008 qu'il reconnaissait que ce type d'activité posait des problèmes environnementaux, mais que son groupe s'engageait à travailler dans un esprit de bonne gestion de l'environnement marin et de communication transparente vers toutes les parties prenantes. Les biologistes craignent de graves impacts sur la fragile biodiversité des grands fonds fortement concentrée autour de ces zones et souvent caractérisée par des espèces à croissance très lente, à maturité sexuelle tardive et présentes en faible densité, avec beaucoup d'espèces encore inconnues de la science.

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