La première moitié du XXe siècle voit le trafic ferroviaire s’accroître de manière importante, notamment en raison du tourisme balnéaire et du fait que La Rochelle est à la croisée des lignes reliant Bordeaux, Nantes et Poitiers. Aussi, le 24 mars 1906, la construction d’un nouveau bâtiment voyageur est déclarée d’utilité public.
Dès 1909, une nouvelle gare est donc construite. Le bâtiment, dessiné par l’architecte Pierre Esquié, est monumental et dominé par un campanile de 45 m de haut, plus haut que les tours de l’entrée du port.
Le bâtiment fait face à une vaste esplanade de laquelle part un large boulevard bordé d’arbres la reliant à la ville, construit sur l’emplacement de l’ouvrage à cornes, entraînant sa disparition. La gare, richement décorée, rappelle l’architecture de La Rochelle, et notamment celle de la Grosse Horloge. Le hall des voyageurs est orné de grandes mosaïques, tandis que les parements sont en pierre. Sa façade est décorée de nombreuses gravures s’inspirant de la faune marine. Les quais sont intégralement couverts par une grande verrière. Elle se classe parmi les plus belles constructions ferroviaires et est inscrite depuis 1929 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Le pont de l'Île de Ré, d'une longueur de 2 926,5 mètres, est situé en Charente-Maritime et a été inauguré le 19 mai 1988. Le pont relie l'île de Ré au continent par une courbe de 2 926,5 mètres de longueur culminant à 42 mètres au-dessus de la mer. Il va du lieu dit La Repentie, proche du port de La Pallice au nord-ouest de La Rochelle, à la pointe de Sablanceaux à Rivedoux-Plage à l'Est de l'île de Ré.
La base sous-marine de La Rochelle est une immense casemate de la Seconde Guerre mondiale, destiné à abriter la 3e flottille de U-boots (109 unités) de la Kriegsmarine. Elle s'inscrit dans le contexte du Mur de l'Atlantique. Dans l'usage, on parle de la « Base sous-marine de La Pallice », La Pallice étant un quartier de La Rochelle (à l'ouest de la ville).