Nepenthes rajah - Définition

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Histoire et popularité

Hugh Low
Joseph Dalton Hooker

Du fait de ses dimensions, de sa morphologie particulière et de ses couleurs remarquables, N. rajah a toujours été une plante carnivore appréciée et convoitée. Toutefois, en dépit de sa popularité parmi les amateurs du genre, il faut reconnaître que Nepenthes rajah demeure peu connu en dehors du domaine des plantes carnivores. En raison des besoins spécifiques requis pour sa croissance, ce n'est pas une plante d'appartement appropriée, ainsi, seul un petit cercle de passionnés et de professionnels de par le monde la cultive. La réputation de ses ascidies, comme étant parmi les plus belles du genre, date de la fin du XVIIe siècle.

Première popularité

Nepenthes rajah a été découvert le 7 mars-1851 [[{{{3}}}|{{{3}}}]] (ou juste avant) par Hugh Low, pendant sa première ascension du mont Kinabalu. Il fut décrit et formellement nommé par Hooker huit ans plus tard. L'espèce a été ramassée pour la première fois pour les pépinières Veitch par Frederick William Burbidge en 1878, pendant son second voyage à Bornéo. Peu de temps après son introduction en culture en 1881, N. rajah se révèle être très populaire parmi les riches horticulteurs victoriens et plutôt recherché. Un an plus tard, de jeunes spécimens de N. rajah sont exposés pour la première fois à l'exposition annuelle de la Société royale d'horticulture. Pendant se temps, l'intérêt pour les Nepenthes atteint des sommets. « The Garden » (un magazine britannique) signale que ces Nepenthes sont diffusés par milliers pour répondre à la demande européenne.

Toutefois, l'intérêt décroissant pour les Nepenthes à la fin du XIXe siècle a vu la cession des pépinières Veitch et par conséquent la perte de plusieurs espèces et hybrides cultivés, y compris N. northiana et N. rajah. En 1905, les derniers spécimens de N. rajah des pépinières Veitch meurent, les conditions de culture difficiles ne permettant pas la reproduction. Le dernier N. rajah cultivé en vie, à cette époque, est situé au Jardin botanique national de Glasnevin en Irlande, néanmoins celui-ci périt peu après. Il faudra attendre un long moment avant la réintroduction en culture de N. rajah.

Un intérêt plus récent

Un renouveau de l'intérêt pour les Nepenthes eut lieu récemment à travers le monde. La popularité actuelle de ces plantes peut en grande partie être attribuée à Shigeo Kurata, qui signa en 1976 le livre « Nepenthes of Mount Kinabalu » (Nepenthes du mont Kinabalu), qui présente parmi les meilleures photographies de Nepenthes à ce jour. Ce livre a sûrement attiré l'attention sur ces plantes peu habituelles.

De façon peu étonnante, N. rajah est une plante relativement connue en Malaisie, spécialement dans sa région native, le Sabah. L'espèce est souvent un sujet de promotion touristique du mont Kinabalu et figurent sur les cartes postales de la région. N. rajah apparaît sur la couverture de plusieurs publications sur les Nepenthes, dont : « Nepenthes of Mount Kinabalu » (Kurata, 1976) et « Nepenthes of Borneo » (Clarke, 1997), tous deux publiés à Kota Kinabalu. Le 6 avril 1996, la Malaisie a émis une série de quatre timbres représentant certains de leurs plus célèbres népenthès. Ce sont deux timbres de 30¢, représentant N. macfarlanei et N. sanguinea, ainsi que deux timbres de 50¢, représentant N. lowii et N. rajah. Le timbre N. rajah s'est vu assigné un numéro unique au sein de deux systèmes de numérotation de timbres, le numéro 600 dans Yvert et Tellier et 580 dans le Scott catalogue. Curieusement, l'attache peltée de la feuille qui est caractéristique de cette espèce n'est pas représentée.

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