Le Palais de l’Alma est un palais national de la République française, situé quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris.
Il est contigu au Musée du quai Branly et presque en face du pont de l'Alma qui, comme le palais, tire son nom de la bataille de l'Alma en Crimée (1854).
Il est construit en 1861 par l'architecte Jacques-Martin Tétaz dans le but d'en faire de nouvelles écuries pour la Maison de l'Empereur, Napoléon III, et y loger le personnel en charge de celles-ci. Le bâtiment est partiellement affecté à l'École d'état-major supérieure de la guerre. En 1881, il devient une dépendance de la Présidence de la République pour ses écuries. Dès 1888, le bureau de la météorologie et le service de la statistique occupent une partie des lieux, puis à partir de 1947, le seul Office de la météorologie.
Le palais de l'Alma occupe un vaste quadrilatère compris entre le quai Branly, l'avenue Rapp et la rue de l'Université. À l'est, il n'est séparé de la petite place située devant le pont de l'Alma que par un bâtiment servant de siège à la Météorologie nationale tandis qu'à l'ouest ses murs donnent sur le musée du quai Branly. Le palais est composé de plusieurs corps de bâtiments entourant une large cour-jardin centrale, d'une cour annexe et d'un jardin côté sud.
Aujourd'hui, le rez-de-chaussée de l'aile Est est encore occupée par la Météorologie nationale et la partie Nord de l'aile Ouest abrite le Conseil supérieur de la magistrature depuis 1952. La majeure partie des locaux est affectée à différents services de la Présidence de la République dont celui de la correspondance qui emploie plus d'une centaine de personnes. La palais abrite également la galerie des cadeaux présidentiels, que les présidents de la République successifs ont reçu lors de leurs déplacements (mais certains, comme ceux de Jacques Chirac, ont été donnés au musée du président à Sarran en Corrèze).
Le palais comprend aussi une trentaine d'appartements de fonction dont certains servent aux proches collaborateurs du président de la République. François Mitterrand y a logé sa fille Mazarine et sa mère Anne Pingeot pendant sa présidence, période où l'existence de celles-ci était cachée au grand public.
Le bâtiment est classé monument historique depuis un arrêté du 30 octobre 2002.