Pascal (langage) - Définition

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Les fichiers sources

Le code source brut d'un programme Pascal peut porter l'extension .pas, la plus courante, .p ou encore .pp, ces deux dernières extensions apparaissant surtout dans les systèmes unix ou Macintosh.

Les fichiers de code source sont catégorisés suivant différentes possibilités :

  • les fichiers sources pour les programmes principaux commencent par le mot-clé program. Ils sont compilés et liés avec les unités qu'ils utilisent en un fichier exécutable (extension .exe sous Windows ; attribut exécutable sous systèmes Unix) ;
  • les fichiers de bibliothèques (qui sont apparus plus tard dans le langage avec Delphi 1 sous Windows et avec FPC sous Unix) commencent par le mot-clé library. Ils sont compilés en une bibliothèque (extension .dll sous Windows, extension .so sur système Unix, etc.) ;
  • les fichiers d'unités commencent par le mot-clé unit. Ils sont inclus dans des programmes ou des bibliothèques, compilés sous forme de fichier objet standard (extension .o ou .obj) ou dans un format particulier (.dcu pour les compilateur Borland).

De nos jours, l'utilisation des environnements fenêtrés a entraîné l'apparition de nouvelles extensions :

  • les fichiers de descriptions de fenêtres (.dfm avec Delphi; .lfm avec Lazarus; etc.) qui décrivent le design de chaque fenêtre c'est-à-dire les widgets (boutons, case à cocher, etc.) et leurs propriétés.
  • les fichiers de ressources, principalement utilisés sous Windows (extension .rc si non compilé et/ou extension .res une fois compilé) qui contiennent des images, icônes, curseurs, textes, etc. Sur système Unix, la plupart des ressources ne sont traditionnellement pas intégrées aux exécutables.
  • tous les autres types de fichier de ressources spécifiques (images, sons, curseur, etc.), ce système est très utilisé sous Unix, car les ressources sont chargées à la demande par des accès à des fichiers séparés qui ne sont généralement pas nécessaires au fonctionnement du programme (par exemple si une image manque, le programme peut s'exécuter correctement).

Avant l'apparition des bibliothèques, Turbo Pascal permettait d'utiliser des overlay. Sous Unix leur utilisation était impossible. Sous DOS, il s'agissait de fichiers séparés du fichier exécutable principal et qui pouvaient être chargés ponctuellement, mais en totalité. Concernant les bibliothèques, il était bien évidemment possible de créer des bibliothèques en Pascal avant l'apparition de Delphi ou de FPC, l'apparition du mot clé library ne constituant qu'une facilité. Cette technique est d'ailleurs toujours utilisable, et utile dans certains cas particuliers.

Il est possible d'inclure du code dans un programme autrement qu'en écrivant une unité et ce en faisant simplement un include, c'est-à-dire en indiquant au compilateur d'inclure le texte d'un fichier dans un programme avec la directive $I :

      program test;             uses Crt, Dos;  { utilisation habituelle des unités }             {$I outil.inc}  { utilisation directe de code externe }             begin          { utiliser les fonctions du fichier outil.inc }      end.      

Toutefois, cette méthode n'est pas recommandée au regard des inconvénients qu'elle présente (notamment si un identificateur est déclaré plusieurs fois dans des fichiers différents) et du manque de contrôle du compilateur sur ce type de fichiers. Ceci étant leur utilisation peut se révéler dans certain cas indispensable en particulier pour la création de bibliothèques multi-plateforme.

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