Le code source brut d'un programme Pascal peut porter l'extension .pas, la plus courante, .p ou encore .pp, ces deux dernières extensions apparaissant surtout dans les systèmes unix ou Macintosh.
Les fichiers de code source sont catégorisés suivant différentes possibilités :
De nos jours, l'utilisation des environnements fenêtrés a entraîné l'apparition de nouvelles extensions :
Avant l'apparition des bibliothèques, Turbo Pascal permettait d'utiliser des overlay. Sous Unix leur utilisation était impossible. Sous DOS, il s'agissait de fichiers séparés du fichier exécutable principal et qui pouvaient être chargés ponctuellement, mais en totalité. Concernant les bibliothèques, il était bien évidemment possible de créer des bibliothèques en Pascal avant l'apparition de Delphi ou de FPC, l'apparition du mot clé library ne constituant qu'une facilité. Cette technique est d'ailleurs toujours utilisable, et utile dans certains cas particuliers.
Il est possible d'inclure du code dans un programme autrement qu'en écrivant une unité et ce en faisant simplement un include, c'est-à-dire en indiquant au compilateur d'inclure le texte d'un fichier dans un programme avec la directive $I :
program test; uses Crt, Dos; { utilisation habituelle des unités } {$I outil.inc} { utilisation directe de code externe } begin { utiliser les fonctions du fichier outil.inc } end.
Toutefois, cette méthode n'est pas recommandée au regard des inconvénients qu'elle présente (notamment si un identificateur est déclaré plusieurs fois dans des fichiers différents) et du manque de contrôle du compilateur sur ce type de fichiers. Ceci étant leur utilisation peut se révéler dans certain cas indispensable en particulier pour la création de bibliothèques multi-plateforme.