Physostigmine | ||
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Général | ||
Nom IUPAC | ||
Synonymes | Esérine | |
No CAS | (–) | |
No EINECS | ||
Code ATC | S01 , V03 | |
DrugBank | ||
PubChem | ||
SMILES | ||
InChI | ||
Propriétés chimiques | ||
Formule brute | C15H21N3O2 | |
Masse molaire | 275,3461 ± 0,0147 g·mol-1 275,35 | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | 105,5 °C | |
Précautions | ||
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Phrases R : 26/28, | ||
Phrases S : (1/2), 25, 45, | ||
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Danger | ||
Classe thérapeutique | ||
Inhibiteurs de l'acétylcholinestérase | ||
Considérations thérapeutiques | ||
Voie d’administration | voie orale | |
Caractère psychotrope | ||
Autres dénominations | Voir Fève de Calabar | |
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La physostigmine est un alcaloïde de la famille des Stigmines dont il est le chef de file historique. Ce composé est également connu sous le nom d'ésérine. Elle fut isolée la première fois en 1864 et synthétisée en 1935 par Percy Lavon Julian.
Le nom de cette molécule dérive du nom générique d'une plante légumineuse africaine, la fève de Calabar (Physostigma venenosum). Les anciens habitants de Calabar, désignaient les fruits de cette plante par le nom Éséré, qui signifie :« Haricots de l'Ordalie ». En effet les fèves étaient administrées sur décision judiciaire aux personnes accusées de sorcellerie ou d'autres crimes. La fève était aussi utilisée dans certains duels où chacun des adversaires en ingérait une moitié.
Elle était utilisée dans les cas d'atonie du tube digestif, la myasthénie, du glaucome et en temps que décurarisant en anesthiologie.
Du fait de son passage de la barrière hémato-encéphalique et de ses trop nombreux effets secondaires, la physostigmine n'est plus commercialisée aujourd'hui.
En inhibant réversiblement l'acétylcholinestérase, elle augmente la concentration locale d'acétylcholine dans la fente synaptique et permet la stimulation des récepteurs nicotiniques et muscariniques. Elle passe la barrière hémato-encéphalique et conduit majoritairement à des effets muscariniques (mis en évidence en cas de surdosage).