Physostigmine - Définition

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Introduction

Physostigmine
Structure de la physostigmine
Général
Nom IUPAC
Synonymes Esérine
No CAS 57-47-6 (–)
No EINECS 200-332-8
Code ATC S01EB05, V03AB19
DrugBank APRD00406
PubChem 5983
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule brute C15H21N3O2  
Masse molaire 275,3461 ± 0,0147 g·mol-1

275,35
Propriétés physiques
fusion 105,5 °C
Précautions
Directive 67/548/EEC
Très toxique
T+
Phrases R : 26/28,
Phrases S : (1/2), 25, 45,
SGH
SGH06 : Toxique
Danger
H300, H330,
Classe thérapeutique
Inhibiteurs de l'acétylcholinestérase
Considérations thérapeutiques
Voie d’administration voie orale
Caractère psychotrope
Autres dénominations Voir Fève de Calabar
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La physostigmine est un alcaloïde de la famille des Stigmines dont il est le chef de file historique. Ce composé est également connu sous le nom d'ésérine. Elle fut isolée la première fois en 1864 et synthétisée en 1935 par Percy Lavon Julian.

Histoire

Le nom de cette molécule dérive du nom générique d'une plante légumineuse africaine, la fève de Calabar (Physostigma venenosum). Les anciens habitants de Calabar, désignaient les fruits de cette plante par le nom Éséré, qui signifie :« Haricots de l'Ordalie ». En effet les fèves étaient administrées sur décision judiciaire aux personnes accusées de sorcellerie ou d'autres crimes. La fève était aussi utilisée dans certains duels où chacun des adversaires en ingérait une moitié.

Usage thérapeutique

Elle était utilisée dans les cas d'atonie du tube digestif, la myasthénie, du glaucome et en temps que décurarisant en anesthiologie.

Du fait de son passage de la barrière hémato-encéphalique et de ses trop nombreux effets secondaires, la physostigmine n'est plus commercialisée aujourd'hui.

Mécanisme d'action

En inhibant réversiblement l'acétylcholinestérase, elle augmente la concentration locale d'acétylcholine dans la fente synaptique et permet la stimulation des récepteurs nicotiniques et muscariniques. Elle passe la barrière hémato-encéphalique et conduit majoritairement à des effets muscariniques (mis en évidence en cas de surdosage).

Effets secondaires

  • augmentation du péristaltisme gastrique et intestinal
  • bronchoconstriction
  • contraction des cellules musculaires lisses
  • augmente les sécrétions (bronchiques, salivaires, intestinales, lacrymale,...)
  • bradycardie
  • effet Inotrope négatif dû à la stimulation parasympathique.
  • myosis
  • une diminution de la pression intraoculaire
  • fasciculations
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