Pierre-Amand Landry - Définition

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Introduction

Pierre-Amand Landry
Pierre-Amand Landry en 1884 (Source: Bibliothèque et Archives Canada)

Naissance 1er mai 1846
Memramcook, Nouveau-Brunswick
Décès 28 juillet 1916
Dorchester, Nouveau-Brunswick
Nationalité Canada  Canada
Profession(s) Enseignant, avocat, député, juge
Formation Collège Saint-Joseph

Pierre-Amand Landry (né le 1er mai 1846 à Memramcook, au Canada, et mort le 28 juillet 1916 à Dorchester), était un enseignant, un avocat, un juge et un homme politique canadien.

Origines

Amand Landry, le père de Pierre-Amand. Portrait datant de 1870.

Pierre-Amand Landry naît le 1er mai 1846 à Memramcook, au Nouveau-Brunswick. Son père est Amand Landry et sa mère est Pélagie Caissie (Casey); il est le quatrième d'une famille de neuf enfants et le fils aîné. Memramcook est l'une des plus anciennes localités acadiennes et la famille Landry est établie en Acadie depuis les origines. L'un de ses ancêtres est le gouverneur de l'Acadie Charles de Saint-Étienne de La Tour (1593-1666). Le premier ancêtre acadien des Caissie ou Casey est Roger Kessey, né en Irlande vers 1648.

Son père est tout d'abord instituteur avant d'acheter une ferme; il est l'un des hommes les plus influents du village. L'année de la naissance de son fils Pierre-Amand, il se fait élire député de la circonscription de Westmorland à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Il est le premier acadien de la province a avoir occupé un poste aussi important.

Député provincial

Son père, Amand Landry, se retire de la vie politique juste avant l'élection provinciale de 1870. Âgé de 24 ans, son fils Pierre-Amand décide de prendre sa relève et il est choisi comme candidat pour la circonscription électorale de Westmorland. L'élection se produit en pleine Question des écoles du Nouveau-Brunswick. Le premier ministre sortant, George Edwin King, proposa de réformer le système scolaire en 1869, en instaurant les commissions scolaires et une taxe scolaire. Face à l'opposition des journaux catholiques comme Le Moniteur acadien et The Morning Freeman, il retira le projet juste avant l'élection. Le projet fait toutefois des remous durant la campagne, créant des tensions ethniques et religieuses, entre les Acadiens et Irlandais catholiques et les Anglais et Écossais protestants. Cette situation pousse les Acadiens à défendre leurs intérêts publiquement. Landry propose l'instauration de deux réseaux scolaires distincts, l'un laïc et l'autre catholique, financés par le gouvernement. Conscient de son influence, King lui propose un poste de commissaire des Travaux publics s'il se joint au parti du Gouvernement, ce qu'il refuse. Pierre-Amand Landry est finalement élu le 5 juillet 1870.

En avril 1871, le gouvernement King réintroduit le projet de la Loi 87, ou Loi des écoles communes (Common Schools Act). Un article est ajouté, proposant de rendre les écoles laïques. Malgré l'opposition des catholiques, le projet de loi est adopté par la majorité des députés, qui sont protestants. Les catholiques refusent alors de payer la taxe scolaire, malgré les pressions du gouvernement, et demandent l'aide du gouvernement fédéral, sans succès.

La réforme scolaire est toujours l'enjeu principal lors de l'élection provinciale de 1874. Sollicitant l'appui de la majorité protestante afin d'empêcher les catholiques d'abroger la loi, le gouvernement obtient une majorité importante; Landry est l'un des députés perdant son siège.

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