La visite virtuelle du musée de la CIA (qui n'est pas autrement accessible au public) présente une caméra pour pigeon de la CIA qui est alimentée par des piles. Les détails de son emploi sont toujours soumis à la conservation de secret. Selon des rapports des médias cette caméra était employée dans les années 1970 en relâchant les pigeons à partir d'un avion ; mais la technologie n'aurait pas été couronnée de succès.
En 1978, le magazine suisse L'Illustré publiait une prise aérienne de la rue Gotthelf à Bâle, prise par un pigeon de Febo de Vries-Baumann avec une caméra hydraulique.
Dans les années 1980, Rolf Oberländer produisait un petit nombre d'excellentes copies de l'appareil photographique « double sport », dont le Musée suisse de l'appareil photographique acheta un exemplaire en 1999. Il semble que quelques-unes furent vendues comme des originaux.
En 2002/2003, l'artiste et colombophile américain Amos Latteier expérimenta avec les pigeons photographes. Il employa des caméras APS et numériques et travailla ses recherches, aventures et résultats dans des happenings de conférence du style « PowerPointilliste » à Portland.
Dans une adaptation cinématographique de La Belle au bois dormant par le régisseur allemand Arend Agthe (2008), le prince invente les pigeons photographes et découvre la Belle sur une des photos.
Malgré le refus de l'invention immédiatement après la Première Guerre mondiale, il semble que dans les années 1930, le militaire allemand dressa des pigeons photographes à Munich, avec des appareils photographiques capables de réaliser 200 prises par vol. L'inventeur de la méthode, qui décéda en 1932, n'y prit plus part à cette époque. Mais les allemands n'étaient plus les seuls à convoiter cette technique. L'armée française déclara qu'elle possédait des caméras cinématographiques adaptées pour les pigeons, et qu'elle aurait développé une méthode pour faire décoller des pigeons par des chiens dressés, derrière les lignes ennemies.
Bien que les pigeons voyageurs et les colombiers mobiles furent utilisés abondamment comme messagers dans la Deuxième Guerre mondiale, on ignore dans quelle mesure les pigeons étaient vraiment employés pour la reconnaissance aérienne. Selon des rumeurs qui courraient parmi les Alliés, les allemands et les japonais auraient employé l'invention de Neubronner, et selon un reportage de 1943 les éclaireurs américains auraient eu conscience de cette possibilité mais l'avaient pas adoptée officiellement.
C'est clairement pendant la Seconde Guerre mondiale que des pigeons photographes furent retrouvés sous forme de modélisme militaire, dans des chambres d'enfants allemands. À cette époque, bien des figures populaires de la marque Elastolin démontraient des motifs de l'époque d'avant 1918 avec des uniformes actualisés, et, à partir d'environ 1935, les catalogues présentaient un éclaireur avec chien transportant des pigeons et un pigeon volant avec un appareil photographique.
Grâce aux recherches du Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey, on sait que l'horloger suisse Christian Adrian Michel (1912–1980) développait à la même époque des appareils photographiques pour pigeons à Walde en Argovie. Il adapta l'appareil photographique « double sport » de Neubronner au format 16 mm et en l'améliorant avec un mécanique qui contrôlait le temps écoulé avant la première photographie et le temps entre les prises, et qui transportait le film. Cet appareil photographique restait sous la limite de poids de 75 g. L'appareil photographique de Michel était breveté en 1937, mais son projet de l'offrir à l'Armée suisse n'aboutit pas car il ne trouvait pas d'entreprise pour sa production en série. Au total il n'y eut pas plus de 100 appareils photographiques de ce type. Après le début de la Deuxième Guerre mondiale, Michel fit breveter une douille pour le transport de petits objets comme des rouleaux de film par pigeon voyageur. Dans sa remise, cédée par ses héritiers au musée de Vevey, se trouvait une photo d'un chien avec cinq petit paniers pour le transport de pigeons. Entre 2002 et 2007, trois caméras de Michel étaient vendues par Christie’s à Londres.
Le Musée suisse de l'appareil photographique possède environ 1 000 clichés d'essais qui furent prises pendant l'élaboration de la caméra de Michel. En 2007, le catalogue de l'exposition « Des pigeons photographes ? » les divisait en :