En France, le plan rouge est un plan d'urgence destiné à secourir un nombre important de victimes dans un même lieu, et à organiser les moyens de premiers soins par rapport à cette concentration des victimes. Il est à distinguer du plan blanc, qui est destiné à l'organisation des soins à l'arrière , ou du plan Orsec, qui est destiné à faire face à l’insuffisance des moyens de secours (moyens dépassés). Ces trois plans peuvent être déclenchés de manière indépendante, cependant, le plan blanc est fréquemment déclenché avec le plan rouge afin de faire face à l’afflux de victimes évacuées de l'avant par le dispositif plan rouge.
Le plan rouge est basé sur quatre concepts :
Le « plan rouge » a été créé en 1978 par la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), suite à des explosions lors d’un incendie (rue Raynouard, Paris 16e), ayant fait 13 morts et de très nombreux blessés. Il s’agissait d’un plan destiné à organiser les moyens de secours en présence de nombreuses victimes.
Son principe a été étendu à toute la France par la circulaire no 86-318 du 28 octobre 1986 (Ministère de l’Intérieur), relative à « la planification des secours immédiats en présence de nombreuses victimes ».
Le nom de « plan rouge », tel qu’il existait à Paris, a été officiellement repris quelques années plus tard, dans une circulaire qui annule et remplace cette dernière (circulaire no 89-21 du 19 décembre 1989 relative au contenu et aux modalités d’élaboration des plans destinés à de nombreuses victimes dénommés « plans rouges »).
Comme le titre de cette circulaire l’indique, chaque département organise son « plan rouge », même si les différents plans restent très similaires.
Dans une opération nécessitant le déclenchement d’un « plan rouge », il faut dans le même temps :
Compte tenu de la difficulté d’effectuer simultanément ces trois missions, deux chaînes de commandement sont mises en place sous l’autorité du commandant des opérations de secours (COS) : la chaîne incendie-sauvetage d’une part, et la chaîne médicale d’autre part :