Le plan rouge est déclenché lors d’un accident catastrophique à effet limité (acel), entraînant ou susceptible d’entraîner de nombreuses victimes. Ce plan est déclenché par le préfet du département.
Ce plan a pour objectif de remédier aux conséquences d’une situation accidentelle déclarée, en prenant en compte les impératifs suivants :
Les situations justifiant le déclenchement d’un plan rouge sont des plus diverses :
Pour déclencher un plan rouge, il faut qu’il y ait notion de nombreuses victimes. Cette notion peut varier d’un département à l’autre (chaque Préfet organisant lui-même son plan rouge...). À titre indicatif, voici comment la BSPP définit la notion de nombreuses victimes :
Le plan rouge peut être mis en œuvre sans être officiellement déclenché. Le déclenchement est plus un acte administratif (voire politique) ayant pour effet la transmission de la direction des opérations de secours du maire au préfet, et la mise en place de dispositions financières particulières (financement de l’intervention). Il peut être décidé par exemple de ne pas déclencher officiellement de plan rouge afin de minimiser la perception de l’ampleur d’un sinistre (répercussions médiatiques), bien que toute l’organisation et les moyens de ce plan soient mis en œuvre.
Le préfet du département assure la direction des opérations de secours (DOS). C’est lui qui déclenche le plan rouge.
Le directeur du service départemental d'incendie et de secours concerné (ou le commandant de groupement pour la BSPP), ou son remplaçant, assure le commandement des opérations de secours (COS). Il dispose, pour mener à bien sa mission, d’un directeur des secours incendie et sauvetage (DSIS), et d’un directeur des secours médicaux (DSM) (ce dernier est selon les départements un médecin chef des sapeurs-pompiers ou du SAMU).
Les moyens à disposition du plan peuvent faire appel à des moyens autres que sapeurs-pompiers et Samu, comme des associations (comme la Croix-rouge), ou des ambulanciers privés ; ces derniers interviendront essentiellement comme vecteurs d’évacuation non médicalisés, pour la prise en charge des urgences relatives au PMA, ou pour la prise en charge psychologique des impliqués (CUMP).