Les principales menaces pour cette espèce sont les pollutions aux hydrocarbures (qui menacent les populations hivernantes), les pollutions aux métaux lourds (qui s'accumulent dans l'organisme de ces prédateurs par biomagnification) et la pression humaine.
Cette espèce est protégée par le Migratory Bird Treaty Act, comme de nombreuses autres espèces migratrices. L'IUCN, de son côté a classé cette espèce dans la catégorie LC, du fait de sa population importante estimée à entre 930 000 et 1 600 000 individus.
Cet oiseau a longtemps été considéré comme une sous-espèce du Plongeon arctique (Gavia arctica). Il est actuellement séparé de ce dernier pour former une espèce à part entière.
Plusieurs pays ont émis des timbres à l'effigie de cet oiseau : le Canada en 2000, la Dominique en 1986, et la Mongolie en 1978 et 1993 (voir un exemple ici).
Le Plongeon du Pacique et le Plongeon arctique avaient l'habitude, au large du Japon en fin d'hiver, de pêcher collectivement de petits poissons, les réunissant dans une aire réduite afin de les capturer plus facilement. Ceci attirait de plus gros poissons prédateurs, que les pêcheurs japonais pouvaient alors capturer en grand nombre. Avec une telle aide, les pêcheurs gagnaient en février-mars suffisamment d'argent pour vivre un an ; c'est pourquoi ces plongeons étaient considérés comme des messagers des cieux. De nos jours, le déclin des plongeons dans ces régions et l'adoption de nouvelles techniques de pêche ont fait disparaître ces pratiques.