Prieuré augustinien de Ter Cluysen - Définition

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Introduction

Chapelle de l'Ermite
L'intérieur de la chapelle lors de la visite biannuelle.

Nom local Chapelle du Vieux-Moûtier
Latitude
Longitude
50° 43′ 02″ Nord
       4° 20′ 56″ Est
/ 50.7173, 4.3489
 
Pays Belgique  Belgique
Région Drapeau de la province du Brabant wallon  Province du Brabant wallon
Ville Braine l'Alleud
Début de la construction XVe siècle
Autres campagnes
de travaux
1935
Style(s) dominant(s) Gothique
Protection 1936
Localisation
 
Jeanne, duchesse de Brabant
Chapelle de l'Ermite, également dénommée chapelle du Vieux-Moûtier ou chapelle Notre-Dame de Jéricho.
Portail de style baroque. La plaque à gauche rappelle que la propriété est privée.
Le portail actuel qui date de 1937 (Les visites se déroulent le dernier dimanche des mois de mai et d’aout).
L'ancien puits et sa manivelle.

Le prieuré augustinien de Ter Cluysen ou prieuré de l'Ermite était situé à Braine l'Alleud en Belgique. C'était le plus petit prieuré de la forêt de Soignes.

Quelques dates

Un acte passé à Gembloux en 1131 rapporte que le duc de Brabant, Godefroid Ier et son fils, ont cédé à l'Abbaye de Gembloux un bien nommé "Dudinsart" sis dans la paroisse de Braine-l'Alleud.

Par une ordonnance datée de Bruxelles, le 6 mai 1399, Jeanne, duchesse de Brabant, effectue le transport, au profit de dix pauvres femmes vivant saintement à Wauthier-Braine, du bien de Dudinsart, donné par ses prédécesseurs à l’Abbaye de Gembloux, avec ses dépendances.

L’évêque de Cambrai, Pierre V confirme le fait, par un acte daté de Mons, le 27 juillet 1399 et autorise les femmes à prendre l’habit et fonder un couvent. Le prieuré augustinien de Ter Cluysen, autrement dit de l’Ermite, relevant du prieuré de Sept Fontaines, sous Rhode-Saint-Genèse, est ainsi établi.

Le 14 octobre 1437, la seigneurie de l'Estrée (un domaine et un moulin) est adjugée aux religieuses de Ter Cluysen.

La catastrophe du 5 avril 1456

Le 5 avril 1456 un incendie embrasa les corps de logis et la ferme et consuma également la toiture de la chapelle. Ce désastre obligea les religieuses à trouver refuge à Bruxelles. C'est ainsi que Philippe le Bon confera aux chanoinesses de l'Ermite un autre couvent. L'acte y relatif du 10 mai 1456 marque la fin du prieuré de l'Ermite et le début du couvent de Notre-Dame à la Rose Plantée de Jéricho. Les religieuses conservèrent toutefois leur propriété de Braine-l'Alleud.

Le Prieuré de Notre-Dame à la Rose Plantée de Jéricho.

Les trois supérieures du prieuré

Le prieuré de l'Ermite ne connut que trois supérieures à savoir :

  1. Catherine Pijnbroec alias de Hal, ancienne recluse de Wauthier-Braine, elle fut la première prieure du couvent. Elle est citée dans une dizaine d'actes dont le premier est daté du 10 août 1405.
  2. Alice Van Steenberghen, elle est mentionnée comme supérieure dans un acte du 14 octobre 1437. C'est sous son priorat qu'en 1443, Jean IV de Bourgogne, évêque de Cambrai, confirma le prieur de Groenendael en sa qualité de commissaire du prieuré de l'Ermite. A cette époque également la communauté désira adopter la clôture perpétuelle et d'avoir pour visiteurs, non plus des chanoines de Sept Fontaines, mais des prieurs de Groenendael et de Rouge-Cloître, les deux autres monastères de la trilogie augustinienne dans la forêt de Soignes.
  3. Elisabeth Van den Velde, elle est la troisième et dernière prieure de la communauté des chanoinesses de l'Ermite. Elle fut élevée à cette dignité en 1448. C'est également elle qui dirigea dès 1456 la nouvelle communauté de Jericho à Bruxelles.
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