Prieuré de Groenendael - Définition

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Introduction

Prieuré de Groenendael
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
50° 45′ 56″ Nord
       4° 26′ 18″ Est
/ 50.7655, 4.4383
 
Pays Belgique  Belgique
Début de la construction XIVe
Localisation
 

Le prieuré de Groenendael est un ancien monastère de chanoines augustins, fondé vers 1343 dans la forêt de Soignes, en Brabant, à une dizaine de kilomètres de Bruxelles. Réduit au rang de prieuré au XVe siècle, il est supprimé comme ‘couvent inutile’ en 1784 et démoli peu après. Administrativement, Groenendael se trouve dans la commune de Hoeilaart, dans le Brabant flamand (Région flamande de Belgique).

Origine et fondation

Un simple ermitage, mentionné une première fois en 1304 reçoit trois chanoines de la collégiale de Bruxelles en 1343. Deux de ceux-ci, Francon de Coudenberg (+1386) et le célèbre mystique Jan van Ruysbroeck (1293-1381) y fondent une communauté de vie basée sur la règle de saint Augustin

Francon en est le premier prévôt et Ruysbroeck le premier prieur. Les liens de cette fondation avec l’ordre canonial de Saint-Augustin restent très lâches, malgré les tentatives faites par l’abbaye augustinienne de Saint-Victor (Paris).

Le prieuré de Groenendael et, à gauche, l’édifice surmonté de pignons à redents, le pavillon de chasse de Ravenstein
Jan van Ruysbroeck

Suppression

Le prieuré de Groenendael ayant été supprimé en 1784, l'église et les autres bâtiments sont vendus et démolis trois ans plus tard 1787. Le mobilier est dispersé. Une tentative de restauration, faite par le conseil de Brabant (9 juin 1790) échoue avec l’arrivée du pouvoir français. Le coup de grâce est donné par la loi du ’15 fructidor, an V’ (1796).

Histoire

La fondation prospère : vers 1400, il s’y trouve une vingtaine de religieux de chœur, sans compter les convers et les ‘donnés’ laïcs.

Groenendael essaime dès la seconde moitié du XIVe siècle. Dans la forêt de Soignes même : le Rouge-Cloître en 1374 et Sept-Fontaines en 1389. Également Eemsteyn en 1382 et le prieuré de Corsendonck en 1398, Bethléem en 1407. Les chanoinesses de Val-Sainte-Barbe (à Tirlemont) sont réformées par Corsendonck en 1403. Ces fondations forment ensemble, en 1402, la congrégation de Groenendael (à l’intérieur de l’ordre des chanoines de Saint-Augustin) rassemblant les prieurés et monastères brabançons.

Le prieuré de l’Overijssel (Windesheim) est postérieur à Groenendael, car fondé en 1387, quelques années après la mort de Gérard Groote. Son coutumier reçoit beaucoup des traditions introduites à Eemsteyn par un religieux venu de Groenendael. Cependant la Congrégation de Windesheim (ou ‘Chapitre général’) est approuvée par le pape Boniface IX en 1395. Cette antériorité fait que la congrégation de Groenendael s’y rallie en 1412, après à peine dix ans d’existence. Groenendael renonce à ses prérogatives de ‘chef de congrégation’ et abandonne même son titre de monastère : il redevient prieuré.

Le prieuré est reconstruit et agrandi entre les années 1450 et 1500. son cloîtrepercé de fenêtres ogivales, est bordé par l'église, grand vaisseau d'une construction simple, mais régulière.

En 1520, Philippe de Clèves fait élever un palais près des bâtiments claustraux qui sert souvent de rendez-vous de chasse à Charles Quint. L'infante Isabelle y séjourne aussi fréquemment et contribue à son embellissement.

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