Ce néologisme a été créé en 1973 par Jean-Erick Forge, fondateur du CXP (Centre d'eXpertise des Progiciels). La définition initiale était : « Ensemble fini et défini comprenant un ou plusieurs programmes, la documentation et les conditions de support, conçu pour la réalisation d’une ou plusieurs fonctions définies et qu’un utilisateur peut acheter avec une garantie du vendeur ». En janvier 1974, le Journal officiel (vu le décret n° 72-19 du 7 janvier 1972 relatif à l’enrichissement de la langue française) a publié une liste de mots et proposé la définition suivante : « Ensemble comprenant un programme, les jeux d’essais, la documentation correspondante et susceptible d’être fourni à plusieurs utilisateurs ».
Le mot a été déposé au registre des marques par l’auteur et immédiatement donné au public par voie de presse de façon à garantir son libre usage.
Néanmoins son usage a été abandonné par les services de l'État. L'article 2 du cahier des clauses administratives générales relatif aux techniques de l'information et de la communication (CCAG-TIC) impose désormais le terme de logiciel standard.
Les progiciels ont tous, au moins pour les plus importants, une version en français, avec souvent la possibilité d'adaptation des champs, des aides en ligne, de la documentation utilisateur, etc... Cependant les conditions d'application du décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française introduisent des exigences sur les terminologies (et les terminologies informatiques en particulier) à employer pour les documents émanant des administrations françaises.
Le choix d'un progiciel de gestion (de type PGI plus ou moins étendu) débute par une analyse comparative des offres du marché, en général en réponse à un cahier des charges élaboré pour formaliser les besoins de l'entreprise.
Une fois le choix effectué, les principales étapes de mise en place sont les suivantes :
Dans le cas de la mise en place des PGI, bien qu'intégrés, ces progiciels doivent pouvoir communiquer de façon simple avec les autres systèmes d'information de l'entreprise, et de plus en plus, avec des systèmes d'entreprises partenaires, clients et fournisseurs, voire avec des systèmes tiers (organismes de l'état, banque, etc.). Aujourd'hui, l'objectif est l'interopérabilité de ces environnements. Elle s'obtient en élaborant une Architecture Orientée Services ou SOA (en anglais: Service-Oriented Architecture). Cette possibilité permet à des systèmes découplés d'échanger des services (qui peuvent être des données ou tout autre service: résolution d'une règle, sorties d'une autre application, cours du jour d'une matière première). Pour assurer la mise en œuvre cette interopérabilité, un système publie des services et un autre système vient consommer ces services. Cette architecture SOA s'appuie sur des Web Services Sécurisés.