Contexte général | |
Zone d’influence | enseignement supérieur |
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Fiche d’identité | |
Forme juridique | Association loi de 1901 |
Fondation | 1994 |
Siège central | 14, passage Dubail 75010 Paris |
Président(e) | Guillaume Joyeux |
Secrétaire général(e) | Grégory Alsarraf |
Site Internet | www.pde.fr |
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Promotion et Défense des Étudiants (PDE) est une association loi 1901 qui fait partie des organisations étudiantes représentatives selon les termes de la loi d'orientation sur l'éducation n°89-486 du 10 juillet 1989.
PDE se revendique comme le représentant du mouvement associatif « indépendant et apolitique » au niveau national. Ils participent aux prises de décisions des différentes institutions nationales de l'enseignement supérieur français et font le choix de limiter leurs prises de positions aux thématiques liées à la vie étudiante.
PDE fédère des unions d'associations étudiantes monodisciplinaires.
PDE est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, créée en 1994. C'est une organisation étudiante représentative selon les termes de la Loi d'Orientation sur l'Éducation n°89-486 du 10 juillet 1989. Elle représente les étudiants en participant aux prises de décisions des différentes institutions nationales de l'enseignement supérieur français.
PDE se définit (comme les associations qui la composent) comme apolitique, corporatiste, aconfessionnelle et asyndicale. Elle a été classée comme "centriste et corporative" par le Nouvel observateur.
PDE regroupe quatre associations nationales monodisciplinaires :
La création de PDE résulte de la volontée de deux associations monodisciplinaires (Anepf et Unedesep), fédérées au sein de l'association Défense Des Étudiants (DDE), de quitter la Fage.
En 1994, l'Anepf et l'Unedesep finirent pas reprocher à la Fage, dont ils sont alors membres, ce qu'ils considèrent être une dérive syndicale et le choix du faible poids accordé aux monodisciplinaires dans la structure, aux dépens des fédérations de ville, structures fondatrices de la Fage.
Des rivalités entre les mutuelles régionales (SMER) (notamment la Smerra et des autres mutuelles fédérées dans la FEDEM), pèsent aussi en faveur de la constitution de PDE. La FAGE, quant à elle, reste alors plutôt proche de la SMESO, de la MGEL et de la SMEBA (fédérées dans la M.E.R), ainsi que de la Mnef jusqu'à sa disparition. Ces rivalités mutualistes qui jouèrent un rôle non négligeable dans la division du milieu associatif étudiant sont certainement encore aujourd'hui en partie à l'origine des difficultés de réunification des deux structures.
DDE, regroupant également des monodisciplinaires appartenant à la Fage (Anemf et UneCD par exemple) qui refusaient de choisir entre la Fage et DDE, l'Anepf et l'Unedesep décidèrent d'abandonner DDE pour présenter une liste indépendante au Cneser intitulée "Promotion & Défense des Étudiants" à laquelle a participé la Fneb (qui ne faisait pas de représentation jusqu'à cette date). Devant le succès de la liste PDE, les trois monodisciplinaire décident de pérenniser l'action en créant l'association PDE en août 1994. PDE est donc l'évolution de l'association Défense des Étudiants.
Les fondateurs de PDE sont trois associations nationales monodisciplinaires :
PDE dispose d'un élu Cneser dès 1994, même si sa création a lieu peu de temps après. En janvier 1996, l'Anemf (Association nationale des étudiants en médecine de France) quitte la Fage pour rejoindre PDE. Cette même année, PDE ne souhaite pas se présenter aux élections Cnous souhaitant ainsi laisser la gestion des œuvres universitaires et scolaires aux fédérations étudiantes locales, donc à la Fage.
Aux élections Cneser de 1996 PDE stagne et obtient un siège.
En 1997, la Fage, tente un rapprochement avec PDE. Après de nombreuses discussions, la Fage refuse d'abandonner son mode de fonctionnement, associant fédérations d'associations locales et de filières, et rejette la proposition de PDE quant à la création d'une structure dénommée UNAME (Union Nationale des Modisciplinaires étudiantes).
Alors que l'Anemf rejoint à nouveau la Fage en 1998, l'UneAES quitte cette dernière pour rejoindre PDE suite aux élections Cneser. L'élu Cneser de la Fage issu de l'UneAES prend donc l'étiquette PDE et ne démissionne pas de son poste. Conjointement, PDE se présente pour la première fois aux élections Cnous.
En 2000, PDE et la Fage souhaitent présenter une candidature commune aux élections du Cnous et créent ainsi le CFAEOUS (Centre de Formation des Élus Associatifs aux Œuvres Universitaires et Scolaires). Les élections sont un échec, le nombre de voix attendu n'est pas là et certaines associations locales ne se reconnaissent pas dans cette structure commune : le discours faisant la promotion d’une unité associative nationale, soutenue par la base locale, est donc démenti par les faits.
Lors des élections du Cneser et du Cnous de 2002, PDE se maintient en obtenant un élu dans chaque instance. Le débat de 1997 et de 2000 autour d’une liste commune aux élections Cnous n’a pas été mené : Il sera reproché à la Fage d'avoir bénéficié de voix de l’EMF,lors du vote au CNOUS, afin de progresser électoralement grace à des voix venant delistes communautaristes. PDE reste aconfessionnelle et indépendante, et condamne cette nouvelle dérive de la Fage. Peu de temps après les élections, en mars 2002, les associations étudiantes en psychologie se fédèrent et créent la Fenepsy, qui adhère à PDE.
En 2003, une nouvelle monodisciplinaire quitte la Fage pour PDE. Il s'agit du BNEI (Bureau National des Élèves Ingénieurs), ce qui permet à PDE de récupérer un élu Cneser, qui change d'étiquette sans démissionner de son poste.
Cette même année, les associations des IAE (Institut d'administration des entreprises) et des MSG (Maîtrises et sciences de gestion) se fédèrent et créent l'Uneg (Union nationale des étudiants en gestion).
Les élections 2004 marquent un tournant pour PDE car pour la première fois, le centre de formation dispose de deux élus au Cneser et progresse en nombre de voix au Cnous tout en gardant un élu.
Ainsi depuis 1994, PDE est représentée au sein du Cneser. De même, depuis 1998, PDE est représentée au sein du conseil d’administration du Cnous.
Pour autant, PDE a perdu un élu au profit de la Fage lors du renouvellement des représentants étudiants au Cneser en 2006, même si l'organisation conserve un siège. PDE est alors la dernière organisation derrière la Confédération Étudiante, nouvelle venue. En 2006, la Fage possède un total de 7 élus au Cnous et Cneser, l'Unef 7, l'UNI 2, PDE 2, la Confédération étudiante 1 élu.
Suite aux élections des représentants étudiants au Conseil d'Administration du Cnous de 2008, PDE a atteint un seuil historique de 30 voix ; et au Cneser, le score de PDE augmente de 44 %. PDE garde un siège au Cnous et au Cneser.
Le 6 janvier 2006, la FNSIP a quitté PDE pour divergence d'objectifs, à la suite de l'assemblée générale ayant élu le nouveau bureau. Elle fut suivie par la désaffiliation de :
Cette crise fait suite à la proposition de la Fage faite au début du mois de janvier 2006, elle propose aux membres actifs de PDE de construire une organisation associative unique. Les monodisciplinaires dissidentes ont choisi de rejoindre la Fage.