On connaît un cas du même logiciel tournant à la fois sur une machine RISC microprogrammée émulant un CISC et en natif : il s'agit d'AIX tournant sur un IBM 9370 (puce IBM 860 microprogrammant une architecture 370) et, à la même époque, sur le PC/RT (6150) qui utilisait cette même puce 860 en natif : l'écart de performances en calcul brut était alors d'un facteur 2 en faveur du PC/RT.
Aujourd'hui, les performances des deux familles de processeurs sont sensiblement comparables.
Un processeur tel que le Transputer d'Inmos (plus tard STMicroelectronics) adopta la solution de remplacer les registres (dont la désignation consomme des bits dans les instructions) par une pile. D'autres machines RISC, au contraire, comme le RS/6000 d'IBM, multiplièrent les registres à un degré tel qu'on ne pouvait plus les programmer efficacement en assembleur, la mémoire du programmeur faisant toujours moins bien que les algorithmes d'optimisation des compilateurs de langage C.
Les processeurs de la famille PowerPC, dérivés du RS/6000 et utilisés entre autres sur les Macintosh sont à architecture RISC, de même que les processeurs SPARC utilisés entre autres par Sun Microsystems pour leurs serveurs et stations de travail.
Les processeurs MIPS R3000 furent les premiers du marché à implémenter l'architecture RISC, suivis par l'Alpha de Digital. MIPS Technologies fut également la première société à produire des processeurs 64 bits RISC (principalement utilisé sur les stations Silicon Graphics).
Les micro-ordinateurs de type compatible PC étaient animés jusqu'à la génération 486 par des microprocesseurs de type CISC (NEC, STMicroelectronics, AMD, Intel...). Depuis la génération 586, l'architecture CISC est émulée dans les puces d'architecture IA-32 par la microprogrammation d'un processeur RISC sous-jacent.
Dans le monde de l'électronique embarquée, les processeurs ARM et MIPS présentent également une architecture RISC.