Ces anomalies peuvent être quantitatives (trop rapide ou trop lent) ou qualitatives (battements irréguliers, pauses...). L'électrocardiogramme est indispensable pour l'analyse précise de ces troubles.
Voir :
Les facteurs de stress influent sur la fréquence cardiaque grâce à trois mécanismes : les mécanismes nerveux, chimique et physique. Nous disposons d'un système nerveux autonome qui se distingue par un système nerveux sympathique et parasympathique. Le premier système va avoir pour but d'augmenter la fréquence cardiaque et le deuxième aura un effet antagoniste car il contribuera à la diminuer.
La fréquence cardiaque de repos n'est pas constante sur 24 heures à cause des différents cycles biologiques. Elle est au maximum vers midi. La digestion, une forte chaleur et le froid entrainent une augmentation du rythme cardiaque.
Un rythme cardiaque élevé au repos est corrélé avec un risque plus important de mort par maladie cardio-vasculaire, et ce, tant chez le sujet sain que chez le sujet déjà atteint d'une maladie cardio-vasculaire. Ce facteur de risque semble être indépendant des autres facteurs connus (âge, diabète, tabagisme...).
La baisse artificielle de la fréquence cardiaque, telle qu'elle peut être faite par certains médicaments (bêta-bloquants ou ivabradine semble améliorer le pronostic en cas d'insuffisance cardiaque après infarctus du myocarde. Il semble s'agir d'une voie prometteuse.