Les Saperdini Mulsant, 1839 sont une tribu de Coléoptères Cérambycidé Lamiinae répandue dans tous les continents avec plus de quatre-vingt genres et mille six cent espèces.
Les Saperdini sont bien caractérisés parmi les Lamiaires pour avoir les épisternes métathoraciques larges et convexes. Cette caractéristique est présent seulement aussi dans la tribu des Tetraopini, dans lesquels les yeux sont toutefois largement séparés en formant un lobe supérieur et un inférieur, comme se rencontre dans les Gyrins.
Ultérieurs caractères diagnostiques (mais communes aussi à des autres tribus) sont les élytres cunéiformes, plus larges que le prothorax, le prothorax cylindrique, pas épineux aux côtés sauf les genres Parastenostola, Glenida, Mallosiosa, Thermistis, Calludine, Dystomorphus et Neoxantha), le scape sans carène, les antennes environ aussi longues que le corps.
Certaines groupes ont évolué des carènes longitudinales aux côtés des élytres (Saperda tridentata, Eutetrapha, Paraglenea, Glenea, Paranitocris, Nupserha, etc.), des autres des ongles appendiculées (Saperda lateralis, Stenostola, Phytoecia, Paranotocris, Menesida, Oberea etc.), et certaines encore présentent un allongement de l'abdomen et un raccourcissement des pattes postérieures (Nupserha, Obereopsis, Oberea, Nitocris), parfois relié aussi à un rétrécissement ou un raccourcissement des élytres (Vespinitocris, Dirphya).
Les Saperdini, créés par Mulsant en 1839, furent divisés dans les tribus des Gleneini, des Obereini et des Phytoecini par James Livingston Thomson (1828-1897) et Francis Polkinghorne Pascoe (1813-1893) vingt-cinq ans après.
Telle idée fut considérée erronée par Breuning, qui fit la révision de toutes les espèces mondiales et décrivit environ la moitié des espèces et des genres de Saperdini connus aujourd'hui.
Plus de récent, certains auteurs européens ont revenus aux idées des Thomson et Pascoe, sur la base du seul matériel européen et sans tenir compte des monographies de Breuning. Toutefois, les caractères avancés pour séparer les Phytoecini (ongles appendiculées), les Gleneini (élytres carénées) et les Obereini (abdomen élongée et pattes postérieures courtes) dès Saperdini sont bien présents dans plusieurs autres genres évidemment parentés entre-eux et cohabitent aussi dans le seule genre Saperda, Glenea et Oberea. De plus, le genre Heteroglenea Gahan, 1897 a ongles antérieures appenduculées et postérieures simples. Donc la division de la tribu Saperdini est à considérer comme spécieuse.
L'Europe est relativement pauvre de Saperdini et les espèces sont pour la plupart d'origine Asiatique. Les espèces que on peut rencontrer en France sont: