La transfusion de plaquettes n'est utile que dans les thrombopénies centrales profondes ou après les transfusions ou perfusions massives. Il faut vérifier au huitième jour l'absence d'allo-immunisation, c'est à dire que le corps du receveur ne finissent par reconnaître les plaquettes transfusées comme un ennemi, ce qui rendrait inefficace les transfusions ultérieures. Dans certains cas, on pratique des transfusion d'immunoglobulines.
Dans tous les cas, il convient d'éviter tous les gestes qui pourraient être à l'origine d'hémorragies (injections intramusculaires, ponctions, médicaments interférant sur la coagulation...). Les règless peuvent être contrôlées par la contraception.
En cas de cause médicamenteuse immunoallergique, l'arrêt du médicament s'impose et amène la rétrocession de la thrombopénie.
Le traitement du purpura thrombopénique idiopathique est envisagé séparément.
Il faut individualiser les facteurs aggravants :
Il faut détecter les risques hémorragiques suivants qui correspondent à une gradation dans la gravité :
Parfois, le tableau d'hémorragie méningée apparaît brutalement, à la faveur d'une lésion artérielle sous-jacente.
La thrombopénie est devenue une anomalie fréquemment rencontrée du fait que la numération plaquettaire est devenue systématique.
L'enquête étiologique se doit d'être exhaustive devant une simple anomalie de l'hémogramme, mode de découverte le plus fréquent, et comporte obligatoirement un interrogatoire, un examen clinique complets et des investigations complémentaires qui permettront de faire rapidement le diagnostic.