Virus Marburg | |||||||||
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Classification des virus | |||||||||
Type | Virus | ||||||||
Groupe | Groupe V | ||||||||
Ordre | Mononegavirales | ||||||||
Famille | Filoviridae | ||||||||
Genre | Marburgvirus | ||||||||
Espèce | |||||||||
Lake Victoria marburgvirus | |||||||||
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Le virus de Marburg, bien qu'assez proche du virus Ebola est moins létal que ce dernier. Il appartient à la famille des Filoviridae. Cette famille de virus est responsable d'infections virales parmi les plus pathogènes chez l'homme.
Les premiers foyers connus sont apparus en Afrique de l’est, avant deux épidémies importantes en 2000 au Congo et en 2005 en Angola.
Cette infection fut décrite en 1967 pour la première fois en Allemagne et en Yougoslavie chez des chercheurs de laboratoires tombés malades alors qu'ils produisaient des vaccins à partir des cellules rénales prélevées sur des singes verts (Cercopithecus aethiops). Parmi ces singes africains importés d'Ouganda, deux ou trois étaient porteurs du virus de Marburg, probablement en période d'incubation (du nom de la ville où il est apparu en Europe). Peu après leur arrivée, la contagion s'étendit et plusieurs primates moururent d'une grave hémorragie. Des cas semblables furent rapportés simultanément à Francfort et en Yougoslavie, et dans des laboratoires où l'on avait également reçu des singes qui provenaient tous d'Ouganda. Trente-et-un laborantins du laboratoire Behring de Marbourg furent atteints et sept en moururent. On a recherché un éventuel réservoir jusqu'en 2007 où la preuve a été faite qu'une chauve-souris était naturellement porteuse du virus.
Marburgvirus est de la famille des Filoviridae.
Le virus de Marburg, ou virus Marburg a frappé pour la première fois, à ce que l'on sait, en 1967. Les singes contaminés provenaient d'Ouganda et non d'Angola.
En 1998, une épidémie de plus grande ampleur affecte 149 personnes près de Durba, une ville située dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Plus de 80 % des personnes en mourront.
Avant l'an 2000, les cas étaient rares, presque tous répertoriés dans des pays d’Afrique de l’est ou du sud (Afrique du Sud, Kenya, Zimbabwé).
En 2005, des foyers au nord de l’Angola ont touché plus de 252 personnes, dont 227 sont mortes (taux de mortalité : plus ou moins 90 %).
Depuis octobre 2004, plus de 400 cas ont été observés en Angola par l'Organisation mondiale de la santé. Alors que les premières victimes étaient des enfants, au printemps 2005 des adultes ont été touchés.
Une étude démontre qu'un (ou le) réservoir animal de ce virus est la roussette d'Égypte (Rousettus aegyptiacus) à l'instar de l'Ebolavirus.
Dans le cadre de cette étude, 29 individus sur 242 étaient porteurs de fragments d'acide ribonucléique (ARN) de ce filovirus et d'anticorps spécifiques. Ceci montre que l'organisme de cette roussette est apte à lutter contre ce virus.
Cette roussette est forestière, migratrice et présente sur tout le sud de l'Afrique et en Égypte.