Ce premier épisode, avec ses attaques à répétition qui nécessitent une vigilance ininterrompue, épuisante et de nombreux sacrifices des pilotes, est une forme d'hommage au dévouement des sauveteurs après les attentats du 11 septembre 2001 : « the endurance of rescuers, working past exhaustion. » (« L'endurance des sauveteurs, travaillant au-delà des limites de l'épuisement »).
Le retrait des cylons et le retour de l’'Olympic Carrier, véritable cheval de Troie, pose le problème du leadership et des décisions difficiles en temps de conflit ; c'est un des grands lieux communs de la science-fiction militaire, par exemple de la série des Seafort, mais également de l'imaginaire collectif, comme en témoigne la légende tenace selon laquelle Winston Churchill aurait laissé bombarder Coventry par la Luftwaffe.
La privation de sommeil étant l'un des points essentiels de l'histoire de cet épisode, l'acteur Edward James Olmos (incarnant William Adama) s'est entretenu avec un expert à ce sujet et avec l'équipe de tournage afin de dépeindre les réels effets de manière réalistique. Suite à cela, le réalisateur Michael Rymer a donné à chaque acteur principal un symptome spécifique à figurer, pour éviter la répétition à l'écran. Olmos et d'autres acteurs ont été plus loin afin de s'immerger en ne dormant que trois heures par nuit pour mettre en évidence ce que l'expert avait déclaré.
Jamie Bamber (qui incarne Lee Adama) a déclaré plus tard que 33 minutes est son épisode préféré, ainsi que « ... l'épisode parfait de Battlestar Galactica ». En mettant en évidence les aspects noirs et cauchemardesques de l'épisode, Bamber ressentit l'épisode comme un condensé de la série.
Le scénariste et producteur Ronald D. Moore a expliqué sur son blog que le nombre 33 n'avait aucun sens, ni aucune signification spéciale, à ceci près que cette période était suffisamment longue pour permettre à chacun d'avoir des petits temps pour manger, se doucher ou faire une sieste, mais était trop courte pour permettre à quelqu'un d'avoir un sommeil suffisant et recharger ses batteries. De plus, Moore ne donna délibérément aucun sens à ce nombre pour éviter un technobabillage inutile dans cet épisode orienté drame.