André Blondel, né le 23 juillet 1863 et mort le 15 novembre 1938, est un ingénieur français.
La carrière
Élève de l'École polytechnique (promotion 1883), il devient inspecteur général des Ponts et Chaussées.
Il reçoit la médaille du Franklin Institute, le prix Montefiore et lord Kelvin, et la médaille Faraday. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1913 et devient correspondant de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg en 1932.
Une médaille d'honneur, la médaille André Blondel, a été créée par la SEE pour perpétuer le souvenir de ce grand scientifique.
Ses travaux
Physicien réputé, il est l'inventeur de l'oscillographe en 1893, appareil permettant l'étude graphique des courants alternatifs. Un hystérésimètre et un wattmètre portent son nom.
Le premier, il explique mathématiquement l'effet de l'inertie dans la mise en marche des alternateurs. Il est également l'auteur de travaux sur les moteurs asynchrones, la traction électrique et la goniométrie sonore. Il est l'un des pionniers du transport de l'énergie électrique à grande distance et à très haute tension. Avec le concours d'Émile Harlé et de Mahl, il propose l'établissement d'une très importante usine hydroélectrique à Génissiat.
Sur les côtes françaises, les quatre premiers radio-phares créés par André Blondel reçoivent leurs indicatifs radios en juin 1911, et travaillaient entre les longueurs d’ondes 80 à 150 mètres. Ces quatre premiers radio-phares automatiques balisaient l'entrée du port de Brest : le radio-phare de l'île de Sein avait l'indicatif radio S •••, sur l'île d’Ouessant le phare du Stiff avait l'indicatif radio O ---, et les deux autres radio-phares balisaient l'entrée du port du Havre. La portée radio de ces radiophares est limités à 60 km.