sombrerite (Phipson 1862) Espèce, supposée, initialement décrite à l'ile de Sombrero à Anguilla.
Variétés et mélange
carbonate-apatite Variété d'apatite riche en calcium, décrite initalement par le minéralogiste allmande Fridolin Sandberger sous le nom de collophane. Ce nom est utilisé pour les variétés cryptocristalline colloïdale (amorphe) de Carbonate-Fluorapatite ou carbonate-hydroxylapatite, telles que celles qui constituent la majeure partie des roches phosphatées provenant de la dégradations des dépôts fossilifères.
Synonymie pour cette variété :
collophanite (Dana, E.S. 1892)
α-Dahllite, β-Dahllite et γ-Dahllite Nommé en hommage aux géologues norvégiens Tellef Dahll (1825-1893) et Johan Marin Dhall (1830 - 1877).
grodnolite (Morozewicz 1924) Nommée d'après le topotype Grodno (Hrodna, biélorusse)
kurskite (Chirvinsky 1911).
podolite (Chirvinsky 1907)
pseudo-apatite (Breithaupt 1837) décrite à partir d'échantillons de la mine de Churprinz prés de Freiberg en Saxe.
cerapatite (Fersman 1928): Variété d'apatite riche en éléments rare et notamment le cérium pour 1,33 % de Ce2O3. Décrite par Fresman en 1928 sur des échantillons de la péninsule de Kola en Russie.
eupyrchroite : variété fibreuse et mamelonnée d’apatite décrit à Crown Point dans l’Etat de New-York par le minéralogiste américain Emmons en 1838.
lazur-apatite : variété bleu-ciel d’apatite décrite par le minéralogiste russe Nordenskiöld en 1857 sur des échantillons de Bucharia (Turkestan oriental ou chinois (actuel Xinjiang)).
moroxite : variété bleu-vert d’apatite décrite par le minéralogiste norvégien Abildgaard en 1798 à Arendal, Norvège.
munkforssite : variété contesté qui serait plutôt un mélange d’apatite et de minéraux magnésiens, décrite par le minéralogiste suédois Igelström en 1897 à Dicksberg, Ransäter parish, Munkfors, Värmland, Suède, topotype qui a inspiré le nom.
phosphorite (Kirwan 1794): variété concrétionée ou fibreuse d'apatite avec de nombreuses impuretés décrite par Kirwan dès 1794.
Les apatites sont des minéraux secondaires, communs dans les roches magmatiques, mais leur concentration n'est pas suffisante pour une exploitation industrielle.
Les apatites sont souvent associées avec les gîtes de fer, ce qui représente un problème sérieux pour l'industrie sidérurgique : le phosphore contenu dans les minerais de fer passe en fait complètement dans la phase métallique : son élimination dans la phase d'affinage de l'acier est coûteuse. La forte teneur en phosphore a été la raison de l'abandon de la « minette lorraine ».
Les apatites hydrothermales sont plus rares. Les apatites pegmatitiques ou métamorphiques sont des minéraux d’importance économique forte pour leur contenu en éléments rares plus que pour leur teneur en phosphore.
Les apatites sédimentaires ont une origine chimique et/ou organique (biochimique): la matière première « brute » pour l'industrie du phosphore est la phosphorite, une roche sédimentaire phosphoreuse dont le composant principal est la carbonato-fluorapatite (« carFap »). La partie inorganique des squelettes des vertébrés est essentiellement carbonato-hydroxyapatite (« carHap ») et ces squelettes forment des sédiments à phosphates. Le phosphate de calcium est soluble en environnementacide (rivière), mais beaucoup moins dans un environnement alcalin (mer). Le changement de pH quand une rivière se jette dans la mer produit la précipitation du phosphate, ce qui contribue aux eaux troubles des estuaires.