L’apprentissage par problèmes est une méthode polyvalente à utiliser dans de multiples domaines, et donne généralement de bons résultats.
Les apprenants nécessitent d’être encadrés, mais, à un certain niveau (lycée, post-bac), ils peuvent être plus autonomes en ce qui concerne le travail, personnel notamment. Cette méthode originale est aussi moins scolaire : le corps enseignant est motivé, dans la réalité, certains se disent même enchantés.
Les valeurs ajoutées à chaque élève :
L’étudiant a appris par lui-même, il a su prendre des initiatives, et c’est un mécanisme fondamental dans beaucoup de domaines, scientifiques ou non.
L'apprentissage par problèmes se fait à travers les effets cognitifs suivants (Schmidt, 1993):
La découverte de connaissances est induite par le problème. Les apprenants vont, de leur plein gré, chercher à apprendre de nouvelles choses, sans être bridés ou guidés.
Il est des écueils à prendre compte pour l’encadrement :
Dans la plupart des cas, l'APP demande de faire le tri des objectifs d'apprentissages : ce type d'apprentissage demande plus de temps aux étudiants pour arriver à leurs fins, ce qui limite la quantité de notions vues lors de la formation. Il faut donc mettre en évidence les objectifs d'apprentissages primaires, secondaire et tertiaire de notre cours et se dire que (sûrement) seul les objectifs primaires et une partie des secondaires seront à l'étude. Aussi il est difficile pour certains professeurs de passer de la pédagogie classique à cette nouvelle pédagogie : en effet, l'enseignant aura tendance à croire qu'il a perdu son rôle de détenteur et de donneur d'information, que sa fonction n'est plus la même. Pourtant, son rôle de tuteur lui donne ce même privilège.
Sur le plan économique, l'APP est plus coûteux. Il requiert plus de petits groupes, une bibliothèque plus grande, davantage de professeurs (les tuteurs), plus d'équipements. Un bon accès à internet fait toute la différence. Il est possible de trouver de l'information sur l'apprentissage par problèmes adaptés au grands groupes afin de trouver des stratégies qui permettent de minimiser ces inconvénients (nombre de tuteurs, nombre de groupes).
Il ressort généralement que l’application de la méthode d’apprentissage par problèmes a un effet positif sur les élèves, qui, dans certaines universités, vont désormais en cours avec plaisir.